La foudre et le soleil
par Savitri Devi
Titre original : The Lightning and the Sun
(première édition : Calcutta, 1958)
The Lightning and the Sun demeure l’œuvre majeure de Savitri Devi, où elle présente de manière définitive son incroyable et fascinante synthèse entre hindouisme et national-socialisme, le Führer du IIIe Reich étant identifié à une « descente » (Avatara) de la divinité, venue rétablir le « Dharma » (l’Ordre Naturel) dans une humanité dégénérée. La théorie de Savitri Devi est essentiellement basée sur la cosmologie hindoue, mais le message est destiné à l’Occident.
Quoi qu’on puisse en penser, et même si certains passages peuvent choquer (surtout dans les derniers chapitres), le livre est un extraordinaire témoignage de la fascination exercée par le nazisme sur certains milieux ésotériques. Qu’une femme cultivée, titulaire d’un doctorat en lettres, ait pu écrire un pareil livre dans l’après-guerre montre à quel point le national-socialisme (aujourd’hui diabolisé et utilisé comme épouvantail commode par l’establishment plouto-démocratique) fut considéré par bien des gens comme un espoir de régénération pour tout l’Occident en pleine décadence. Le livre est aussi un signe de l’ampleur du traumatisme de la Seconde Guerre Mondiale, second et dernier épisode de la grande Guerre Civile Européenne.
Savitri Devi commença à écrire le livre en avril 1948, à Edimbourg en Ecosse. Après ses voyages en Allemagne et sa courte période d’emprisonnement (1949) dans ce pays, elle poursuivit la rédaction de son livre en France, à Lyon, en 1951 et 1952. Après son « pèlerinage » en Allemagne (1953), elle le termina entre 1954 et le printemps 1956 à Emsdetten (Wesphalie) en Allemagne.
La version complète d’origine, très difficile à trouver depuis des décennies, a été mise en ligne pour la première fois le 5 novembre 2005 sur le site www.vaidilute.com, puis quelques mois plus tard sur www.savitridevi.org, et elle est maintenant disponible pour le grand public.
—Arjuna
A l’Homme divin de notre époque
l’Homme contre le temps
le plus grand Européen de tous les temps
à la fois Soleil et Foudre :
ADOLF HITLER.
Table des matières de l’édition condensée de National Vanguard Books (2000) :
AVANT-PROPOS DE L’EDITEUR
CHAPITRE I : Prologue. Les hommes dans le temps, au-dessus du temps, et contre le temps.
CHAPITRE II : Gengis Khan : la Foudre, l’homme dans le temps.
CHAPITRE III : Akhenaton : le Soleil, l’homme au-dessus du temps.
CHAPITRE IV : Adolf Hitler : la Foudre et le Soleil, l’homme contre le temps.
CHAPITRE V: LUI : le dernier homme contre le temps – à la fois Soleil et Foudre.
LUI – l’homme dont Adolf Hitler disait en 1928 : « Je ne suis pas Lui ; mais comme personne ne s’avance pour lui préparer le chemin, je le fais ».
LUI – contrairement à Adolf Hitler, il n’épargnera aucun des ennemis de la cause divine : aucun de ses opposants déclarés, mais aussi aucun des tièdes, des opportunistes, des hérétiques idéologiques, des bâtards au sang-mêlé, des maladifs, des hésitants, des trop-humains ; aucun de ceux qui, dans leur corps ou leur caractère ou leur esprit, portent la marque des âges de déchéance.
Quatrième page de couverture :
QUELLE FUT LA CAUSE DE L’APPARITION D’ADOLF HITLER ?
Le national-socialisme est-il une nécessité historique ?
La différence entre le bien et le mal dans notre monde n’est pas la volonté d’utiliser la force – la violence elle-même est moralement neutre – mais dans les résultats visés. La lutte entre le bien et le mal, bien que très réelle, est complexe, et les allégories peuvent écarter la distraction des détails excessifs et nous aider à reconnaître les puissances principales dans leurs grandes lignes. C’est pourquoi nous pourrions parler, comme le fait Savitri Devi, de champions de la vie, de forces de mort, de la guerre entre lumière et obscurité, de dieux préservateurs et de dieux destructeurs, et nous pourrions personnifier les qualités de soleil et de foudre.
Savitri Devi soutient que l’histoire se déroule selon des cycles, chacun commençant par un âge d’or d’héroïsme et de noblesse, mais avec le temps la corruption et la dissipation s’installent, tendant graduellement à tuer toute civilisation. Pour illustrer sa thèse, Savitri Devi nous présente trois figures de l’histoire : Akhenaton, un roi de l’ancienne Egypte ; Gengis Khan, un conquérant mongol médiéval ; et Adolf Hitler, le plus grand dirigeant allemand du vingtième siècle, qui défia la puissance juive internationale.
Akhenaton, apprenons-nous, s’en tenait à une religion de paix et de lumière. Son symbole était le soleil. Bien qu’il fût indubitablement sage, sa religion ne lui permettait pas d’agir agressivement, pas même quand les territoires de sa nation étaient menacés par des conquérants étrangers. Akhenaton était, d’après Devi, entièrement soleil et aucunement foudre.
Gengis Khan, d’autre part, excellait dans la conquête. Mais ses motifs étaient entièrement égoïstes, et l’empire qu’il fonda était miné de l’intérieur puisque ses successeurs se querellèrent entre eux. Gengis Khan ne parvint pas à baser ses lois sur les vérités éternelles de l’existence ; c’est-à-dire qu’il était entièrement foudre et aucunement soleil.
Adolf Hitler était à la fois soleil et foudre. Il était un leader en contact avec la vérité éternelle et voulait utiliser la puissance à son service. Malheureusement pour lui, pour l’Allemagne, et pour toute l’humanité, il apparut trop tôt sur la scène de l’histoire. Dans toute l’histoire jusqu’ici, Adolf Hitler est la figure ayant le mieux approché un équilibre entre ces deux instruments du changement. Si les forces de mort ne s’étaient pas unies pour l’écraser, son Etat national-socialiste serait devenu la semence d’un millenium de progrès racial et de vie renouvelée.
AVANT-PROPOS DE L’EDITEUR
Savitri Devi était née Maximiani Portas le 30 septembre 1905, à Lyon, France, d’une mère anglaise et d’un père grec qui était citoyen français.
Maximiani était une fille extraordinairement intelligente et indépendante d’esprit. Elle répondait facilement aux adjectifs « douée » ou « brillante », et excella dans ses études, d’abord à l’Université de Lyon et plus tard à Athènes. Elle obtint des diplômes supérieurs en philosophie ainsi qu’en chimie, et elle soutint une thèse de doctorat en mathématique en 1931 à l’Université de Lyon.
Bien qu’étant enfant elle eût adopté la foi orthodoxe grecque, son étude de la philosophie et de l’histoire la conduisit étant jeune femme à rejeter le christianisme et la vision sémitique de la vie et à se tourner vers le paganisme pan-aryen. Pour approfondir sa recherche pan-aryenne, elle se rendit en Inde en 1932. Elle fut fascinée par le pays et ses traditions, et hormis un bref retour en France en 1934 pour passer l’examen oral de son doctorat, elle resta en Inde durant les années 30, apprenant le hindi et le bengali, s’impliquant dans le mouvement nationaliste hindou, enseignant et écrivant.
Peu après son arrivée en Inde, elle adopta le nom de Savitri Devi. Savitri est le nom de l’ancienne déesse solaire indo-aryenne, et devi est le mot sanscrit pour « déesse ».
Dès le début des années 30, Savitri avait déclaré à ses amis en Inde son admiration pour Adolf Hitler et son mouvement national-socialiste en Allemagne. Hitler avait aussi de nombreux admirateurs fervents parmi les Indiens, avant même que le conflit entre l’Allemagne et la Grande-Bretagne n’ait poussé les nationalistes hindous dans le camp allemand. Parmi ceux-ci se trouvait un leader et un porte-parole nommé Asit Krishna Mukherji, éditeur à Calcutta. Savitri rencontra Mukherji au début de 1938, et il devint plus tard son principal soutien et l’éditeur de ses livres.
Avec le début de la seconde guerre mondiale en 1939, Savitri voulait aller en Allemagne et faire ce qu’elle pouvait pour y aider la cause nationale-socialiste, mais elle retarda son départ jusqu’à ce qu’il fut trop tard pour voyager facilement entre l’Inde britannique et l’Allemagne, et elle fut obligée de rester en Inde jusqu’à la fin de la guerre.
En 1945 Savitri quitta l’Inde, se rendant d’abord en Grande-Bretagne et ensuite en France. Profondément déprimée par la destruction judéo-démocratique de l’Allemagne, elle écrivit et voyagea en Europe pendant trois ans, ne trouvant pas le courage de visiter l’Allemagne avant 1948. Lorsqu’elle se rendit finalement en Allemagne, elle distribua des tracts nationaux-socialistes qu’elle avait préparés elle-même pour les Allemands à chaque gare où elle passait. Le programme juif de « rééducation » imposé à l’Allemagne vaincue n’avait pas encore fait son effet, et elle trouva de nombreux sympathisants pour ses tracts. En tout, elle fit trois voyages en Allemagne en 1948, devenant chaque fois plus audacieuse et apportant une grande quantité de matériel national-socialiste à distribuer. Elle saisit aussi toutes les opportunités pour parler avec les Allemands qui partageaient ses convictions et pour développer de nouveaux contacts en Allemagne.
Elle fut arrêtée par la police allemande pendant sa campagne de distribution de tracts au début de 1949 et condamnée à trois ans de prison, dont elle accomplit six mois dans une prison de Werl avant d’être expulsée vers l’Inde. En prison elle put écrire des parties substantielles de deux livres, Gold in the Furnace [L’or dans la fournaise] et Defiance [Défi], décrivant ses expériences et ses impressions en Allemagne.
Bien qu’étant interdite de séjour en Allemagne, Savitri réussit à revenir en 1953 et fit la tournée de tous les sites historiques associés à Hitler et au mouvement national-socialiste. Cette tournée fut la base de son livre Pilgrimage [Pèlerinage].
Savitri écrivit plus d’une douzaine de livres traitant du nationalisme hindou, des droits des animaux, de religion et de philosophie, et de ses expériences dans l’Allemagne de l’après-guerre. Le plus important parmi ses livres est de loin The Lightning and the Sun, publié en Inde en 1958.
Je lus pour la première fois le livre en 1965. Il faisait 452 pages de petits caractères sur du papier de mauvaise qualité et contenait, en plus de son principal thème, un grand nombre de digressions sur des sujets comme le végétarisme, la mythologie hindoue, la vivisection, etc. Comme tous ses livres sauf un à cette époque il avait été publié à Calcutta, en un petit nombre d’exemplaires seulement, qui furent tous distribués gratuitement à ses amis et à quiconque en demandait un.
Je fus profondément ému par The Lightning and the Sun, et après l’avoir lu j’établis une correspondance avec Savitri à la fin de 1965. J’obtins sa permission de publier le livre et de le rééditer, ce que je fis en 1966. Ce fut la première publication de l’un de ses livres en Amérique. La présente édition de National Vanguard Books est une réimpression de mon édition de 1966.
Savitri Devi mourut le 22 octobre 1982 en Angleterre, à l’âge de 77 ans.
—William L. Pierce
septembre 2000
Hillsboro, Virginie de l’Ouest.
Différentes éditions de The Lighning and the Sun :
Edition à compte d’auteur par Savitri Devi Mukherji, Calcutta 1958 (452 pages).
Edition condensée dans la revue National Socialist World, volume N° 1, printemps 1966, pp. 13-90.
Samisdat Publishers Ltd., Buffalo, N.Y., 1979 (édition complète, 448 pages).
Renaissance Press, Paraparaumu Beach, Wellington, Nouvelle-Zélande, 1994 (édition condensée, 83 pages ; reproduction en double colonne de l’édition condensée de 1966).
National Vanguard Books, Hillsboro, USA, 2000 (199 pages ; réimpression en pleine page de l’édition condensée de 1966).
Eneese, Espagne 2004, traduction espagnole sous le titre : El Rayo y el Sol. (édition complète, 558 pages)