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Citations choisies

Savitri Devi

Edité et traduit par Arjuna

Illustration: Savitri Devi in 1968.
(Photo courtesy of Beryl Cheetham.)


L’Etang aux lotus:

Pour ceux qui sont de race indo-européenne et qui, rétrospectivement, regardent la conquête de l’Europe ancienne par le christianisme comme une décadence, cela donne à l’Inde hindoue une place à part. Cela fait d’elle la dernière forteresse de très vieux idéaux, de très vieilles et très belles conceptions religieuses et métaphysiques, qui ont déjà disparu en Europe. Cela fait d’elle la dernière branche fleurie et féconde d’un Arbre inestimable qui a été massacré, mutilé et stérilisé depuis deux mille ans.

A la doctrine qui proclame (comme l’islam, d’ailleurs) « Hors de moi, pas de salut. Hors du Livre, pas de vérité », l’Inde répond, par la bouche de l’élève révolté des missionnaires – de l’hindou qui s’est retrouvé : « Le salut est dans l’attitude de l’esprit, pas dans la foi au dogme. La vérité est en nous, pas dans le livre ». L’idolâtrie ? elle est chez les chrétiens qui limitent à une seule les possibilités d’expression de l’Absolu immanent ; pas chez les hindous qui les admettent toutes, qui les respectent toutes !

Il [Jésus] a dit : « Je suis la Voie», mais n’a jamais dit : « Je suis la seule Voie » ; il a dit : « Je suis la Vérité et la Vie » mais n’a jamais dit : « Je suis le seul à être la Vérité et la Vie ». Il a dit : « Je suis le fils de Dieu », mais ce sont les hommes inintelligents qui ont ajouté : « le Fils unique ».

Il semble que le seul moyen d’être pleinement humain, pour tout homme ayant eu le bonheur d’avoir été élevé dans une tradition, quelle qu’elle soit, est, avant tout, d’être pleinement de sa nation, de sa religion, de sa civilisation ; de vivre selon ce que, là, dans ce trésor des générations, il y a de plus beau, et d’essayer de connaître et de comprendre le monde en partant de là.

Pour comprendre l’Inde, il faut d’abord comprendre l’Universel ; pour entrer au temple, il faut d’abord aimer le Monde – le vaste Monde si beau, plein de contradictions, où Dieu est latent. Que celui qui est partial reste dehors ! Les temples de l’Inde ne sont pas des lieux d’adoration servile. Les dieux de l’Inde sont les dieux de l’univers.

Pour être à l’unisson avec le Cosmos, point n’est besoin de voyager au loin, ni d’accomplir des actions extraordinaires, ni de connaître tout ce que les autres ont écrit. Mais il faut chercher sa nature propre, son « style » personnel. Le seul devoir consiste, ensuite, à l’exprimer. On donne ainsi sa note juste dans l’harmonie des êtres. C’est là la norme interne du « svadharma ».

Les langues humaines ne peuvent nommer qu’un attribut de Dieu à la fois, et la vérité de Dieu est dans l’harmonie de ses aspects contraires.

L ’adoration de l’universel ne signifie pas l’exaltation de l’uniformité.

L’Inde hindoue est aussi, par plus d’un coté, la sœur d’une certaine Europe… Le pèlerin occidental qui a vainement demandé à d’autres climats la vivante vision de son rêve s’arrête, souvent, parcouru d’un frisson d’admiration – et d’émotion – devant les rites et les fastes des temples hindous. C’est comme si toute l’âme de sa vieille Europe oubliée, de l’Europe païenne et classique, étouffée depuis longtemps, était là, immortelle, transposée dans une civilisation de pays chaud.

Un avertissement aux hindous:

Chaque pays est sacré pour ceux qui l’aiment. Mais l’Inde est le domaine du jeu terrestre (lila kshetra), de tous ces dieux, déesses, rishis et incarnations, dont parlent les Ecritures hindoues, dont les enfants hindous connaissent les noms et les histoires merveilleuses (…) L’amour d’un Indien pour son sol (si cet Indien est un hindou) n’est pas un patriotisme ordinaire, comme celui d’un Anglais ou d’un Français. Il est aussi de la vénération pour la terre des dieux.

L’hindouisme est la religion nationale de l’Inde, et il n’y a pas de vraie Inde en-dehors de l’Inde hindoue.

L’hindouisme est réellement supérieur aux autres religions, non pour sa spiritualité, mais pour cette chose encore plus précieuse qu’il donne à ses adeptes : un regard scientifique sur la religion et sur la vie. La spiritualité hindoue est une conséquence de ce regard même.

L’Eglise et l’Etat peuvent être séparés, mais la religion et la vie ne le peuvent pas.

C’est écrit : on ne peut servir à la fois Dieu et Mammon… En fait, l’Europe a choisi Mammon, depuis longtemps.

Les Japonais, avec leur rituel shintoïste officiel… démontrent magnifiquement que, même s’il peut être indispensable d’adopter de nouvelles inventions mécaniques, pour pouvoir rivaliser avec les autres nations, et vivre, il n’est cependant pas nécessaire d’adopter en bloc la religion et la civilisation des inventeurs. Les avions et les chars, et le commerce bancaire à grande échelle, peuvent parfaitement aller de pair avec l’existence d’une dynastie solaire de rois divins, dont la divinité est réelle aux yeux des Japonais, tout comme pour les Egyptiens, six mille ans plus tôt.

L’Inde… reste le dernier grand pays de civilisation aryenne, et dans une large mesure, de langue et de race aryenne, où un paganisme vivant et beau demeure la religion des masses tout comme de l’élite.

La première forme d’expression, pour une nation comme pour un individu, est sa beauté physique... Le corps exprime, reflète l’intérieur d’un être. Et une race belle est une race noble, avec de hautes potentialités. 

Le Monde Antique avait ses défauts. Il avait aussi ses vices, qui provoquèrent sa chute. Mais ses sages étaient la fierté de l’intelligence humaine. Et par-dessus tout, il était digne d’être aimé pour ce que l’Europe et le Proche-Orient n’ont plus connu depuis : le culte ouvertement pratiqué de la Beauté Visible. Ce culte ne peut être trouvé nulle part, de nos jours, excepté dans la dernière demeure ensoleillée : l’Inde hindoue.

Le destin de toutes les espèces, de tous les individus, est de grandir lentement, de plus en plus conscients de la beauté du Jeu, et à la fin, de fondre leur identité substantielle dans la Force qui mène le Jeu, qui joue avec Elle-même. Personne ne sait ce qu’est cette Force, exceptés ceux qui l’ont réalisée en eux-mêmes. Mais nous l’adorons tous, et nous nous inclinons devant Elle. Nous ne nous inclinons pas devant Elle parce que nous la connaissons, et parce qu’elle est Dieu. C’est parce que nous nous inclinons devant Elle, que nous l’appelons Dieu.

Le monde hindou, jadis, s’étendait sur ce qui est maintenant l’Afghanistan, sur Java, sur le Cambodge, etc. (…) Une Inde hindoue puissante pourrait reconquérir ces pays et leur rendre la fierté de leur civilisation indienne. Elle pourrait refaire de la Grande Inde une réalité culturelle, et aussi une réalité politique (…) Elle pourrait enseigner aux Aryens déchus de l’Occident la signification de leur paganisme oublié ; elle pourrait reconstruire les cultes de la Nature, les cultes de la Jeunesse et de la Force, partout où ils ont été détruits ; elle pourrait accomplir, à l’échelle mondiale, ce que l’Empereur Julien tenta de faire (…) Et les hindous victorieux pourraient ériger une statue à Julien, quelque part dans l’Europe conquise, au bord de la mer ; une statue portant cette inscription, en sanscrit et en grec : « Ce dont tu as rêvé, Nous l’avons fait. »

La formation politique devrait commencer (et commence réellement, partout où elle existe) longtemps avant que les futurs citoyens soient capables de discuter ce qui est écrit dans les journaux. Comme toute éducation authentique, elle commence à la maison, dès l’enfance, et dépend immensément des mères d’une nation. Toute grande nation est une nation où les femmes ont une forte conscience de la grandeur de leur pays.

La patience à toute épreuve peut être, dans certains cas, un signe de « force d’âme » chez un individu. Mais une race, une nation à laquelle la patience à toute épreuve est enseignée, ne peut jamais être grande. (…) Tout n’est qu’une question d’habitude, et la doctrine même de la tolérance est une doctrine déprimante, une philosophie d’esclaves.

Les Indiens non-hindous et l’unité indienne:

Deux nations ne peuvent s’épanouir en paix dans les limites du même Etat. Soit l’Etat est étranger pour les deux, et elles sont toutes deux dépendantes, soit l’une des deux domine l’autre en pratique. Mais deux nations vivantes ne peuvent jamais en faire une.

A Son of God:

Nous sentons de plus en plus… que la religion, sans une base scientifique solide, est insuffisante. D’un autre coté, il est des moments où nous regrettons d’avoir perdu la capacité de profiter des bénédictions de la foi avec la simplicité d’un enfant (…) La science, sans les avantages de la religion, n’est pas plus apte à nous satisfaire que la religion sans la base de la certitude scientifique… Le XXe siècle prend de plus en plus conscience de sa soif d’une vérité embrassant tout, intellectuelle et spirituelle, à la lumière de laquelle les révélations de l’expérience et de la foi, les incitations de la raison et de l’intuition… trouveraient leur place, aspects partiels d’un tout harmonieusement organique.

Si la religion, telle qu’elle est, ne répond plus aux besoins de la vie, il vaut mieux la changer. Il vaut bien mieux écarter franchement deux mille ans d’erreurs (si ce sont des erreurs)… il faut aller jusqu’au bout, et reconnaître les valeurs cosmiques comme l’essence de la religion, si la religion doit avoir un sens universel.

Depuis la découverte de la pensée orientale par les Européens au XVIIIe siècle, cette seconde Renaissance au moins aussi importante que celle du XVIe siècle, le monde souhaite de plus en plus quelque chose où l’Orient et l’Occident puissent se rencontrer et se sentir un en dépit de leurs différences. Nous traversons une période de transition entre un ancien et un nouvel ordre spirituel… une période dans laquelle, pour la seconde fois, l’Orient et l’Occident (l’Inde et la Grèce, pour prendre les deux pays qui ont eu la plus grande influence sur la culture de l’homme…) sont entrés en contact et essaient de se connaître, de se comprendre et de créer… une œuvre de vérité et de beauté inégalée dans leur histoire. Ils éprouvent le besoin d’une foi commune qui deviendrait le fondement de leur future collaboration, la base d’une fraternité d’âmes vraiment universelle, et peut-être aussi un jour… d’une confédération mondiale de pays libres en paix les uns avec les autres.

Aucune des croyances vivantes aujourd’hui professées à l’ouest de l’Inde n’est suffisamment complète pour qu’un hindou réfléchi la considère comme pouvant aller de pair avec sa propre religion… Aucune ne peut égaler le bouddhisme ou le jaïnisme dans l’affirmation de la bonté universelle ; aucune ne peut égaler le védantisme dans la conception de la Réalité divine.

Nous pensons… qu’il est difficile de faire se rencontrer l’Orient et l’Occident sur des bases religieuses purement orientales. C’est ailleurs qu’il convient de chercher la foi commune dans laquelle les deux pourront marcher main dans la main.

Il semble bien difficile de trouver… [un culte mondial] unissant… les qualités complémentaires de ce que nous pourrions appeler la perfection humaine : la logique sans compromis et l’amour sans bornes ; la rationalité et l’intuition du divin ; la souriante sérénité de la sagesse grecque et la foi ardente de l’Orient ; l’amour de la vie glorieuse dans la chair et le sang, et la tranquille indifférence du saint envers toutes les formes de succès terrestre.

J’ai trouvé en Inde… des dieux et des rites voisins de ceux de la Grèce antique, de la Rome antique et de la Germanie antique, que les gens de notre race ont possédés, avec le culte du Soleil, il y a six mille ans. (Defiance)

Defiance:

Adolf Hitler a élevé l’Allemagne au rang d’une Terre Sainte aux yeux de tous les vrais Aryens du monde.

[Prière à Shiva, écrite en 1949, pendant l’incarcération de Savitri Devi en Allemagne :]
« Seigneur de la Vie, Tu as fait naître la Doctrine éternelle sous sa forme moderne ; Tu as désigné la Nation élue pour la défendre. Seigneur de la Mort, Tu as permis aux forces de la mort de l’emporter un instant. Seigneur de l’Ordre et de l’Harmonie, Seigneur de la Danse des apparences, Seigneur du Rythme qui ramène le printemps après l’hiver, le jour après la nuit, la naissance après la mort et le nouvel âge de la vérité et de la perfection après chaque fin d’un Age Obscur, Tu donneras un jour à mes camarades et supérieurs la possession de la Terre. Si je survis à cette épreuve, je le prendrai comme un signe de Toi que ce sera au cours de mon existence et que Tu m’as désignée pour participer à notre nouvelle lutte à venir ».

Gold in the Furnace:

« Alors quelle est votre nationalité ? » ; « indo-européenne », répondis-je. Et je sentis mon visage s’illuminer. En un éclair, j’imaginai sur une carte du monde l’immense étendue de pays depuis la Norvège jusqu’à l’Inde, sur laquelle, depuis des temps immémoriaux, les différentes nations de ma race créèrent des cultures. Et comme le jeune Danois semblait perplexe, j’expliquai : « Oui », dis-je, « Je n’ai pas d’autre nationalité. A moitié grecque et à moitié anglaise, élevée en France, et mariée à un brahmane du lointain Bengale, quel pays puis-je considérer comme le mien ? Aucun. Mais je peux me réclamer d’une race – une race qui se tient au-dessus des frontières conventionnelles. Quinze ans plus tôt, à quelqu’un qui me demandait si je donnais mon allégeance à la Grèce ou à l’Inde, je répondis : « A aucune des deux – ou aux deux en même temps, et à de nombreux autres pays. Je me sens une aryenne, avant tout. Et je suis fière de l’être ».

La perfection esthétique est le signe tangible et glorieux de la vérité absolue. 

Les Allemands, en Occident du moins…, sont peut-être la nation qui comprend et aime le mieux la Nature ; la nation parmi laquelle le vieux culte aryen de l’Arbre a poussé les plus fortes racines.

La culture reflétée dans les chants du Rig-Veda et dans la philosophie guerrière de la Bhagavad-Gita, que les brahmanes ont gardée vivante, est la seule ancienne culture aryenne qui ait résisté victorieusement, jusqu’à ce jour, à l’impact du christianisme tout comme de l’islam, c’est-à-dire les deux grandes religions de l’égalité humaine, sorties du judaïsme.

La bonté doit être encouragée ; pas la faiblesse, pas la sentimentalité, pas cette sensiblerie hypocrite qui nous dégoûte tant chez nos ennemis les démocrates, mais la véritable bonté ; la culmination des qualités viriles, comme Nietzsche lui-même l’a dit ; la générosité naturelle des forts.

Généreux et tolérant par nature, ouvert d’esprit, sympathique envers les choses étrangères – tout sauf « arrogant », en dépit de ce que ses ennemis peuvent dire –, l’Aryen semble ne jamais s’éveiller pleinement à la conscience raciale sauf lorsqu’il comprend qu’il est « acculé ».

L’idée même de l’« égalité » de l’homme et de la femme… est une stupidité. Le mâle et la  femelle d’une même espèce vivante, dotés par la Nature d’aptitudes complémentaires pour l’accomplissement de destins complémentaires, ne peuvent jamais être « égaux ». Ils sont différents, et ne peuvent être autre chose que différents, même si on tente par tous les moyens de leur donner la même formation et de leur faire accomplir le même travail… La seule manière, non pas de rendre l’homme et la femme « égaux » – c’est impossible – mais de les faire entrer, bon gré, mal gré, dans le même moule artificiel, de les accoutumer au même type de vie, est de dépouiller la femme de sa féminité et l’homme de ses qualités viriles.

La seule religion internationale – si une telle chose peut exister – devrait être la Religion de la Vie, extrêmement répandue et simple, qui contient et domine tous les cultes nationaux et ne s’oppose à aucun (à condition qu’ils soient de vrais cultes du peuple, et non des déformations cléricales de ceux-ci). (…) En fait, toutes les religions nationales devraient aider à amener les hommes à ce culte suprême du Divin dans la Vie.

Dans la mesure où il accepte le christianisme, un Européen accepte l’esclavage de la pensée juive.

Rien ne peut détruire ce qui est construit sur la vérité. Nous sommes l’or pur que l’on peut mettre dans le feu. La fournaise peut rougeoyer et gronder, rien ne peut nous détruire. Un jour, nous nous révolterons et nous triompherons à nouveau !

Nous savons tuer, nous savons mourir, mais nous ne savons pas mentir.

L’homme n’est qu’une partie du cosmos – « un produit solaire », comme l’a dit un brillant auteur anglais ! Il ne peut pas impunément instaurer des lois pour lui-même, contre ces lois non-écrites, éternelles, qui gouvernent la vie dans son ensemble.

La religion des Aryens régénérés devra naturellement avoir beaucoup en commun avec celle de l’Europe nordique préchrétienne, et avec celle, d’origine et d’esprit similaire, conservée en vie jusqu’à ce jour, en Inde, dans la tradition des Védas. Elle devra être, avant tout, la religion de gens sains, fiers et confiants, habitués à combattre, prêts à mourir, mais en même temps heureux de vivre, et sûrs de vivre pour toujours dans leur race immortelle ; une religion centrée sur le culte de la Vie et de la Lumière – sur le culte des héros, le culte des ancêtres, et le culte du Soleil, source de toute joie et de puissance sur terre.

Paul de Tarse, ou christianisme et judaïsme:

Même si Jésus a vécu et prêché, ce n’est pas lui le vrai fondateur du christianisme tel qu’il se présente dans le monde. S’il a vraiment vécu, Jésus était un homme « au-dessus du Temps » dont le royaume… n’était « pas de ce monde » (…) S’il a vécu, Jésus n’a jamais rêvé de fonder une organisation temporelle (…) Le vrai fondateur du christianisme historique, … [c’est] Paul de Tarse.

The Lightning and the Sun:

Rien ne peut « sauver l’humanité », car l’humanité arrive à la fin de son cycle actuel. La vague qui la porte depuis tant de millénaires est sur le point de se briser, avec toute la furie due à la vitesse acquise, et de se fondre une fois de plus dans la profondeur de l’Océan immuable de l’existence indifférenciée. Elle s’élèvera à nouveau, un jour, avec une majesté brutale, car telle est la loi des vagues. Mais en attendant rien ne peut l’arrêter.

Plus le niveau général d’instruction est élevé, plus il est facile pour les gouvernants de contrôler la presse quotidienne, la radio, et l’édition – ces modernes moyens d’action sur les esprits, presque irrésistibles, pour garder les masses et « l’intelligentsia » sous contrôle, sans même qu’elles le suspectent. (…) Le véritable avantage de l’instruction universelle est de resserrer l’emprise du pouvoir gouvernemental sur les masses stupides et vaniteuses… Bien sûr, le seul véritable avantage est la capacité de penser par soi-même. Et cela a toujours été et sera toujours le privilège d’une minorité, jadis reconnue comme une élite naturelle et respectée.

La soi-disant « tolérance religieuse » pratiquée par les Etats modernes et les individus vient de tout sauf d’une compréhension intelligente et de l’amour de toutes les religions comme étant des expressions différentes et symboliques des mêmes vérités essentielles et éternelles. Elle est plutôt le résultat d’un mépris grossièrement ignorant de toutes les religions ; de l’indifférence pour ces mêmes vérités que leurs différents fondateurs tentèrent de réaffirmer, encore et encore. Ce n’est pas du tout de la tolérance.

Peu importe à quel point le choc final pourrait être sanglant ! Peu importe le nombre d’anciens trésors qui pourraient périr à jamais dans l’embrasement rédempteur ! Le plus tôt sera le mieux. Nous l’attendons – ainsi que la gloire qui suivra – confiants dans la Loi cyclique divine qui gouverne toutes les manifestations de l’existence dans le Temps : la loi de l’Eternel Retour. (…) Nous attendons la glorieuse restauration, cette fois-ci à une échelle mondiale, de l’Ordre Nouveau, projection dans le temps, dans le futur, et dans chaque retour de l’Age d’Or, de l’Ordre Cosmique éternel. C’est la seule chose qui mérite qu’on vive pour elle – ou qu’on meure pour elle, si on en reçoit le privilège – aujourd’hui…

La violence, sous une forme ou sous une autre, est inévitable. Elle est la loi même de la vie dans un monde déchu. Le choix qui nous est donné n’est pas entre la violence et la non-violence, mais entre la violence ouverte, sans honte, en pleine lumière, et la violence rampante, subtile – le chantage ; entre la violence ouverte et la persécution invisible et douce, mais cependant implacable, à la fois économique et culturelle : la suppression systématique de toutes les possibilités pour les vaincus, sans le montrer ; le conditionnement impitoyable des enfants, d’autant plus horrible qu’il est plus impersonnel, plus indirect, plus doux en apparence ; l’habile diffusion de mensonges mortels pour l’âme (et de demi-mensonges) ; la violence sous l’apparence de la non-violence.

Les véritables hommes dans le temps… agissent, d’une certaine manière, comme le feraient des dieux. (…) Ils possèdent la terrifiante splendeur des grandes et dévastatrices forces de la Nature (…) [Ils] sont des puissances aveugles, servant inconsciemment le dessein du Cosmos. (…) Et de même que la figure d’argile cache et évoque le dieu ou la déesse invisible – puissance éternelle –, de même leur égoïsme cache et révèle le sens profond et impersonnel de la Vie ; la phase destructrice du Jeu divin, dans laquelle se trouve déjà la promesse de la nouvelle aube à venir. (…) « Fléaux de Dieu » en un sens, ils sont aussi des bénédictions déguisées. (…) Car la destruction et la création sont liées à jamais.

Exilés de l’Age d’Or dans notre Age de l’obscurité, les hommes au-dessus du temps soit vivent entièrement dans leur propre monde intérieur, soit vivent et agissent dans ce monde aussi, mais comme s’ils étaient encore dans son Age d’Or. Ils renoncent à ce monde et l’ignorent – ou mieux, l’oublient, comme un homme oublie les cicatrices du péché et de la maladie sur un visage autrefois beau, qu’il aime encore en dépit de tout. Ils voient l’éternel et l’intangible derrière la course descendante du fleuve du temps ; ce qui est, derrière ce qui semble.

Il existe aussi des hommes ayant une vision de l’Age d’Or – pleinement conscients de l’endroit splendide que ce monde pourrait être, matériellement et autrement – qui ne peuvent cependant ni renoncer à la vie telle qu’elle est ni l’ignorer ; des hommes qui, en plus de cela, sont dotés de ce que les Hindous appelleraient une nature de Kshatriya : des combattants-nés, pour lesquels les difficultés n’existent que pour être surmontées, et sur lesquels l’impossible exerce une étrange fascination. Ce sont les hommes contre le temps – absolument sincères, idéalistes altruistes, croyant en ces valeurs éternelles que le monde déchu a rejetées, et prêts, pour pouvoir les rétablir sur le plan matériel, à recourir à tous les moyens à leur portée.

J’ai comparé les hommes dans le temps à la foudre, et les hommes en-dehors du temps au soleil. En utilisant le même langage métaphorique, on peut dire que les hommes contre le temps participent à la fois du soleil et de la foudre, dans la mesure où ils sont véritablement inspirés par les idéaux de l’Age d’Or, enracinés dans la vérité éternelle, et où – précisément pour pouvoir combattre pour de tels idéaux sur le plan matériel, dans l’Age de l’obscurité, contre le cours du temps – ils sont obligés de posséder toutes les qualités pratiques des hommes dans le temps (…) Ils servent ces buts avec un réalisme impitoyable, mais dans la mesure où ils sont aussi au-dessus du temps, avec le détachement enseigné au guerrier dans la Bhagavad-Gîtâ.

L’homme contre-le-temps – qui vit dans l’éternité tout en agissant dans le temps, selon la doctrine aryenne de la violence détachée – possède la fidélité de Vishnu pour le modèle originel de la création, la sainte furie de destruction de Shiva (en vue d’une nouvelle création), et la sérénité insondable de Brahmâ (…) Jusqu’à présent aucun héros contre-le-temps n’a jamais exprimé ce triple aspect de la divinité immanente avec une exactitude absolue, et aucun ne le fera, excepté le dernier. Ce dernier grand individu – une fusion absolument harmonieuse des opposés les plus tranchants, à la fois soleil et foudre – est celui que les fidèles de toutes les religions et les membres de presque toutes les cultures attendent (…) celui que j’ai appelé par son nom hindou, Kalki, à cause de la vérité cosmique que ce nom évoque.

Les Juifs… sont, fondamentalement, irréductiblement, l’opposé polaire de l’élite aryenne naturelle : la contrepartie obscure des plus jeunes enfants du Soleil.

Durant l’Age d’Or –, symbolisé, dans la tradition chrétienne, par le très vieux mythe du « Jardin d’Eden » –, extrêmement peu de gens, mais tous quasi-divins, vivaient dans un monde merveilleux, couvert d’une végétation luxuriante que personne ne détruisait, et rempli de beaux animaux libres et amicaux, que personne ne tuait ni ne maltraitait. Cependant, avec l’apparition de ce que j’ai appelé la superstition de l’« homme », expression de l’égoïsme et de la vanité humains – c’est-à-dire, de la bassesse – qui le coupèrent de la fraternité harmonieuse des créatures vivantes et causèrent sa chute hors de l’état d’existence de l’Age d’Or, l’homme cessa d’être le vertueux roi de la Création pour devenir, graduellement, son tyran et, de plus en plus – à mesure que des milliers d’années passaient et qu’il sombrait dans l’Age Obscur – son tortionnaire. (…) Aujourd’hui, à la fin de l’Age Obscur, cette image édénique est complètement inversée. Sur la surface de cette malheureuse planète, qui perd avec une rapidité alarmante son manteau de forêts jadis si vaste et si épais… où des espèces entières de fières créatures sauvages – l’aristocratie du monde animal – ont déjà été ou sont en train d’être, non moins rapidement, détruites… on remarque un grouillement de plus en plus odieux et envahissant de mammifères à deux pattes, communs (quand ils ne sont pas carrément laids), vulgaires, stupides et inutiles. Et plus ils sont inutiles, plus ils se reproduisent rapidement.

Pilgrimage:

La Grèce, l’Inde, l’Allemagne : ce sont les trois repères visibles dans l’histoire de ma vie.
De même que d’autres femmes aiment plusieurs hommes en même temps, j’ai aimé l’essence de plusieurs cultures, l’âme d’au moins trois nations. Mais dans toutes les trois et au-dessus d’elles, c’est la perfection essentielle de l’Aryanité que j’ai trouvée et adorée pendant toute ma vie. J’ai trouvé Dieu – l’Absolu – dans la beauté vivante et les vertus viriles de ma propre divinité de la Race, comme d’autres femmes le cherchent dans les yeux de leurs amants, et donnent tout pour la joie de l’adorer en eux, non pas dans les cieux, mais ici sur la Terre.

J’adore la Nature impersonnelle, qui n’est ni « bonne » ni « mauvaise », et qui ne connaît ni amour ni haine. J’adore la Vie ; le Soleil, Soutien de la vie. Je crois en la Loi du combat éternel, qui est la loi de la vie, et en le devoir des meilleurs spécimens de notre race – l’élite naturelle de l’humanité – de gouverner la terre, et de faire sortir d’eux-mêmes une caste de surhommes, un peuple « semblable aux dieux ».

Impeachment of Man

L’histoire de la vie animale a été (...) l’histoire d’une lutte longue et de plus en plus désespérée contre la prétention de l’homme de posséder la Terre entière pour lui tout seul.

Nous ne savons pas si la vivisection a ou non jamais rapporté une information scientifique d’une valeur quelconque, qui n’aurait pas pu être obtenue autrement. (…) Nous ne savons pas, et nous ne cherchons pas à savoir. Pour nous, quels que soient leurs résultats d’un point de vue scientifique, toutes ces pratiques sont maudites en elles-mêmes, pour la seule raison des tortures qu’elles impliquent – des tortures infligées à des créatures sensibles de toutes espèces quelles qu’elles soient.

Et nous pensons que tant que l’homme refusera de sentir ses devoirs envers l’ensemble de la création vivante et tentera même de justifier sa répugnance à les accomplir, il ne restera rien de plus que l’animal le plus performant sur terre (…) Plus intelligent, nous l’admettons, que les abeilles ou les fourmis, les éléphants sauvages ou les oiseaux migrateurs (…) Oui, l’homme est potentiellement raisonnable. Mais, jusqu’à présent, il a mis sa raison au service du même but que n’importe quel animal social aurait poursuivi à sa place : le bien-être de sa propre espèce, et rien de plus.

Nous refusons catégoriquement de condamner la guerre, même si elle était mille fois une « guerre d’agression », tant que l’humanité en général persistera dans son attitude cruelle envers la vie animale (et envers les arbres).

La plupart des gens ont le sentiment que la nature vivante est là juste pour qu’ils puissent l’exploiter. Et ceux qui font le plus de tapage concernant certaines formes, ou toutes les formes, d’exploitation de l’homme par l’homme, sont souvent les premiers à approuver l’exploitation la plus complète des animaux par l’homme. Nous pensons que, aussi longtemps que cette attitude prévaudra dans le monde, l’homme ne cessera pas d’être lui-même un animal parmi d’autres ; plus habile que les autres en général, mais en aucune manière essentiellement différent d’eux.

La grande fraternité du vivant ne s’arrête pas aux animaux ; elle inclut aussi tout le monde végétal. (…) Un sentiment profond nous dit qu’il n’y a pas de véritables ruptures dans l’économie de la Nature, et que rien n’est en-dehors de la nature, ou en contradiction avec ses lois éternelles.

L’une des plus tristes tragédies des temps historiques est sûrement la disparition graduelle des forêts sur toute la surface de notre planète. (…) La plupart des gens ne prennent pas la tragique réalité de la déforestation trop au sérieux, simplement parce qu’ils ne compatissent pas plus pour les arbres qu’ils ne le font pour les animaux. Ils manquent bien trop de toute sensibilité vitale envers la beauté pour être troublés par l’idée du meurtre d’un arbre… Tout ce dont ils se préoccupent est, tout au plus, leur propre espèce – si toutefois ils se préoccupent de quelque chose en-dehors d’eux-mêmes.

La racine d’une grande partie de la misère humaine – et en particulier de beaucoup de guerres – semble se trouver dans le nombre toujours croissant d’êtres humains dans le monde (…) Moins de gens signifierait « plus d’espace vital » pour tous les humains. Et la sélection raciale [= dans chaque race – Arj.] signifierait une humanité plus belle et plus noble.

[Dans le système capitaliste] Continuer à accroître la production indéfiniment, qu’est que cela signifie, et où cela mène-t-il ? Dans l’état actuel du monde – avec la division malsaine de l’humanité en Etats séparés et artificiels, chacun protégeant sa propre industrie en taxant les produits étrangers ; chacun tentant de « maintenir les prix » de ses propres produits exportés – cela signifie gaspillage dans une partie du globe et pénurie dans l’autre ; cela signifie une compétition plus intense entre les pays luttant pour mettre la main sur les mêmes « marchés ». Cela finit par la guerre.

[Dans le système socialiste] Ce paradis mondial gouverné par tous les travailleurs dans l’intérêt de tous, selon des orientations socialistes… signifierait l’exploitation intensifiée, et de plus en plus systématique, de la nature vivante par l’homme, à une échelle toujours plus large. (…) L’homme, ayant cessé de prendre pour proie sa propre espèce, prendrait pour proie toute la Création, avec une efficacité sans précédent. Il ferait du monde un endroit sûr pour sa propre espèce, peu importe le coût de l’impitoyable exploitation du reste du vivant, les animaux comme les plantes. (…) Il y aurait un roi sur la terre : l’humanité ; une esclave : la nature vivante soumise. Quelle horrible perspective !

L’idée, ou plutôt le sentiment, que la base et la mesure de toutes les valeurs morales se trouvent dans la beauté de la vie, et non dans l’intérêt de l’homme, doit remplacer, dans le subconscient de tous les hommes, ou du moins de la grande majorité d’entre eux, ce sens de la simple solidarité humaine, à peine moins barbare que les formes les plus dépassées d’égoïsme tribal ou même personnel. Alors, et alors seulement, l’homme deviendra la culmination parfaite du monde vivant, au lieu d’être son rival, son tyran ou son tortionnaire ; l’espèce vraiment supérieure. A ce moment, et pas avant.

Tyrtée l’Athénien:

Fidèle à toi-même, à tout ce que tu aimes, va remplir la mission que nul autre ne pourrait remplir à ta place. Dans le chœur infini des êtres, va jouer la mélodie unique qui t’es dictée du fond des âges, et que nul autre que toi ne peut jouer ! Et laisse le reste à la sagesse des dieux.

Lettre à Saint-Loup, 1967:

L’Aryen – d’Europe, d’Amérique, d’Afrique du Sud ou d’Australie – ne sera sauvé que lorsqu’il aura définitivement rejeté le christianisme. 

Souvenirs et réflexions d’une aryenne:

Si j’avais à me choisir une devise, je prendrais celle-ci : « Pure, dure, sûre », en d’autres termes : inaltérable. J’exprimerais par là l’idéal des Forts, de ceux que rien n’abat, que rien ne corrompt, que rien ne fait changer ; de ceux sur qui on peut compter, parce que leur vie est ordre et fidélité, à l’unisson avec l’éternel.

Attache-toi à l’essentiel – à l’éternel. Et ne te préoccupe jamais du bonheur – ni du tien, ni de celui d’autres hommes ; mais accomplis ta tache, et aide les autres à accomplir la leur, pourvu qu’elle ne contrecarre pas la tienne.

Aime l’Aryen digne de ce nom : beau, bon, et courageux ; responsable ; capable de tous les sacrifices en vue de l’accomplissement de sa tâche ; l’Aryen sain et fort. C’est ton frère et ton compagnon d’armes dans la lutte de ta race contre les forces de désintégration ; celui dont les enfants continueront cette lutte sacrée aux côtés des tiens, quand ton corps sera retourné à ses éléments.

Respecte l’homme des races nobles, autres que la tienne, qui mène, dans un cadre différent, un combat parallèle au tien, – au nôtre. C’est ton allié. C’est notre allié, fût-il à l’autre extrémité du monde.

Méprise la masse humaine au cœur vide, à l’esprit superficiel ; la masse égoïste, lâche et prétentieuse, qui ne vit que pour son propre bien-être, et pour ce que l’argent peut acheter. (…) Toutes les fois qu’un homme de bonne race, joyeusement intégré à la « société de consommation », te déçoit, dis-toi qu’il ne compte pas en tant qu’individu conscient ; que seul son sang compte. Vois en lui uniquement ce qu’un éleveur de chevaux ou de chiens de race considère en chacun de ses sujets : son pedigree. Et laisse-le parler : ce qu’il dit, ce qu’il croit penser, n’a aucune importance.

Quant à l’ennemi des valeurs immuables, l’ennemi de la Nature et de la Vie – celui qui voudrait sacrifier le plus beau au moins beau ou au franchement laid ; le fort au faible ; le sain au souffreteux, voire au malade et au déficient ; celui qui s’érige, seul ou en groupe, contre l’éternel, combats-le de toute l’ardeur de ton cœur, de toute la force de ton bras, de toute l’efficience de ton intelligence. Il n’est pas nécessaire de le haïr. Il suit sa nature et accomplit sa destinée en s’opposant aux valeurs éternelles. Il joue son rôle dans la danse cosmique sans commencement ni fin. Mais – et précisément pour cette raison – il est nécessaire et même urgent de le combattre, et par tous les moyens, sans trêve et sans faiblesse. Car il est ton contraire absolu – notre contraire et, par conséquent notre ennemi naturel – dans l’impitoyable jeu des forces. Combats-le avec détachement et de tout ton pouvoir…

Ne sous-estime jamais les rites. Partout où ils existent règne un certain ordre. Et tout ordre implique soumission de la volonté individuelle, discipline, donc renoncement ; préparation à la recherche de l’éternel. Toute religion véritable est une voie ouverte à ceux qui tendent vers l’éternel, consciemment ou non. Et il n’y a pas de vraie religion sans rites. Et dès qu’il y a des rites, si simples qu’ils soient, il y a ébauche de religion.

Le choix placé devant le monde est… l’acceptation de cette sagesse plus qu’humaine, c’est cet accord avec l’esprit de la Nature… ou bien la désintégration, le chaos ethnique, la déliquescence de l’homme – la séparation d’avec l’Ame du cosmos ; la damnation. (…) Les gens de notre planète semblent avoir choisi l’enfer. C’est ce qu’une humanité décadente fait invariablement. C’est là le signe même que nous sommes en plein dans ce que la tradition hindoue appelle le Kali Yuga – l’Age Sombre.

Toutes les vraies religions, toutes celles qui peuvent s’intégrer dans la Tradition, mènent à l’éternel, certes. Mais elles n’y mènent pas toutes les mêmes gens. Les religions que j’ai appelées d’« extinction » – telles que le bouddhisme, le jaïnisme, et plus tard le catharisme – y mènent les gens las et les désespérés… Les doctrines qui prêchent l’action dans le détachement et l’enthousiasme… s’adressent aux Forts.

L’Hitlérisme représente, en plein chaos ethnique, en pleine époque de décadence physique et morale du monde, le suprême effort en vue de ramener l’Aryen pensant au respect de l’ordre cosmique tel qu’il s’affirme dans les lois de développement, de conservation et de désintégration des races ; en vue de le ramener de son plein gré à la soumission à la Nature, notre Mère, et d’y amener, de gré ou de force, l’Aryen non-pensant, mais néanmoins précieux à cause des possibilités de sa descendance.

La richesse et le savoir s’acquièrent, seul le sang est le don des dieux.

L’intolérance juive, confinée jusqu’alors à un peuple (et à un peuple méprisé, que nul ne songeait à imiter), s’est, avec le christianisme, et plus tard avec l’islam – cette réaction contre l’hellénisation de la théologie chrétienne –, étendue à la moitié du globe terrestre. Et, qui plus est, c’est cette intolérance même qui a fait le succès des religions se rattachant à la tradition d’Israël.

Existe-t-il une objectivité dans le domaine des valeurs ? A cette question, je réponds oui. Il y a quelque chose d’indépendant du « goût » de chaque critique d’art, qui fait qu’un chef-d’œuvre de peinture, de sculpture ou de poésie, est un chef-d’œuvre pour tous les temps. Il y a, derrière toute création parfaite – et pas seulement dans le domaine de l’art proprement dit – des correspondances secrètes, tout un réseau de « proportions » qui elles-mêmes « rappellent »  des équivalences cosmiques inconnues, mais pressenties. Ce sont ces éléments-là qui rattachent l’œuvre à l’éternel, – en d’autres mots qui lui confèrent sa valeur objective.

La « culture » n’est rien, si elle n’a pas de profondes racines dans la nature.

Le passé [est] hors d’atteinte, comme imprimé pour toujours dans une immense mémoire impersonnelle et infaillible : la mémoire de l’Univers.

Aucun « recommencement », même heureux, ne peut obnubiler ce qui s’est produit une fois. Avoir été, ne fût-ce qu’une fois, c’est, d’une certaine manière, être à jamais.

Statistiquement, l’Aryen [est] plus près de « l’idée de l’homme parfait » que l’homme des autres races, mêmes nobles, de même qu’au sein de la race aryenne elle-même, le Nordique est statistiquement le plus près de la même « idée », au sens platonicien du mot. (…) il y a des traits qui, s’ils ne sont l’exclusivité ni de l’Aryen ni plus particulièrement du Nordique, se rencontrent indubitablement plus fréquemment chez ce dernier. J’en citerai trois :
la beauté physique – qui compte, dès qu’on parle d’un être visible ;
– le fait qu’on peut compter sur lui… qu’il ne ment pas ; (…)
– et enfin, le fait qu’il a plus de respect pour l’animal et pour l’arbre, et plus de respect envers tous les êtres vivants. 

La « liberté » [démocratique] ressemble à celle d’un jeune homme, élevé depuis l’enfance dans l’ambiance d’un pensionnat jésuite, auquel on dirait : « Tu es maintenant majeur. Tu es libre de pratiquer la religion qui te plaît ».

Les vrais révolutionnaires sont ceux qui militent non contre les institutions d’un jour, au nom du « sens de l’histoire », mais bien contre le sens de l’histoire, au nom de la Vérité intemporelle ; contre cette course à la décadence, caractéristique de tout cycle qui approche de sa fin, au nom de leur propre nostalgie de la beauté de tous les grands recommencements, de tous les débuts de cycles.

Il est trop facile, après-coup, quand on a installé sa démocratie sur toute la surface d’un continent pratiquement vidé de des habitants, dont on a détruit la race de la manière la plus lâche – par l’alcool – il est facile, alors, dis-je, de proclamer que l’ère de la violence est révolue ; d’interdire à d’autres de se tailler un « espace vital » comme on s’en est soi-même taillé un et, au cas où leur effort se solde par un échec, de les faire comparaître devant un « Tribunal International » de parodie, en tant que « criminels contre l’humanité ».

Les Juif sont] le peuple « élu » des Puissances d’En-bas (...) Ils symbolisent la victoire de l’Age Sombre…

Adolf Hitler n’était pas Kalkî – bien qu’il ait été, de même, essentiellement parlant, que l’antique Rama Chandra, ou que le Krishna historique, ou que Siegfried, ou que le Prophète Mahomet, le Chef d’une vraie « guerre sainte » (c’est-à-dire d’un combat incessant contre les Forces de désintégration ; contre les Forces de l’abîme). Il était, comme tout grand combattant contre le courant du Temps, un Précurseur de Kalkî. (…) Mais ce n’était pas là sa dernière et définitive réapparition en ce cycle.

Il n’y a pas de pire ennemi de la beauté du monde que le pullulement illimité de l’homme. Il n’y a pas de pire ennemi de la qualité de l’homme lui-même que ce pullulement : il faut – on ne saurait trop le répéter – choisir entre « quantité » et « qualité ».

Que reste-t-il donc à faire à ceux qui vivent maintenant, dévoués corps et âme à notre idéal de perfection visible (et invisible) sur tous les plans ? A l’échelle mondiale, ou même nationale, strictement rien. Il est trop tard. La « vingt-cinquième heure » a sonné, voilà trop longtemps.
A l’échelle individuelle, ou au moins « restreinte », il reste à préserver, dans la mesure où cela est encore en notre pouvoir, la beauté du monde : – humaine, animale, végétale, inanimée ; toute beauté ; – à veiller obstinément et efficacement auprès des minorités d’élite, prêts à les défendre à tout prix – toutes les nobles minorités (…) Il reste à veiller et à résister ; et à aider toute belle minorité attaquée par les agents du chaos ; à résister, même si cela ne doit retarder que de quelques décades la disparition des derniers aristocrates, hommes, animaux ou arbres. Il n’y a rien autre que l’on puisse faire…

L’homme qui règne aujourd’hui – le vainqueur de 1945 et, avant lui et avec lui, le vainqueur dans tous les conflits décisifs d’idées d’importance vraiment mondiale –, c’est l’homme-insecte. Innombrable, et de plus en plus uniforme, …irrésistible par la seule poussée de son pullulement sans limites, il prend possession de la terre…

L’homme, autrefois partie intégrante de la Nature (et quelquefois son couronnement) est devenu le bourreau de toute beauté, l’ennemi de la Mère universelle, le cancer de la planète.

And Time Rolls On:

Bien et mal ne veulent rien dire. Le bien, c’est ce qui est en accord avec la nature de votre âme. Et le mal, c’est ce qui va contre la nature.

Je crois que la lâcheté est le pire vice sur terre. On ne peut pas être cruel si on n’est pas lâche. La lâcheté est la pire chose… La paresse n’est pas bonne, mais elle est moins mauvaise. Tous les autres vices sont moins mauvais [que la lâcheté]. C’est la mère de tous les vices. Mentir est une marque de lâcheté… Si vous dites des mensonges, cela veut dire que vous ne voulez pas faire face aux conséquences de ce que vous avez fait ou de ce que vous croyez… Vous ne pouvez pas être un menteur sans être un lâche.

Ce que je n’aime pas chez eux [les Juifs], et ce qui est un signe des Ages Obscurs, c’est qu’ils sont utilisés dans le but de cet Age Obscur, déracialiser tout le monde… C’est un signe de l’Age Obscur.

Je crois vraiment que la pensée est une force. La pensée est quelque chose qui vient de nos nerfs. C’est une sorte de force radiante. Ce sont des ondes, si vous voulez… Nous émettons des ondes. Ces ondes ont un effet. Un très petit effet, bien sûr, plus ou moins grand selon la personne. Mais elle a un effet.

Je pense vraiment que la seule chose que nous pouvons faire est d’attendre. Nous renforcer, et créer parmi nous une classe supérieure de gens capables de commander, capables de prendre un jour la direction de la race dans chaque pays.

Je suis pour un monde multiracial dans lequel chaque race reste elle-même, en harmonie avec les autres races. Comme dans un jardin, il y a des parterres de roses et des parterres d’œillets et d’iris et encore d’autres fleurs. Elles ne se mélangent pas. Elles restent séparées, et chacune a sa beauté.

Je suis contre le colonialisme pour la raison que le colonialisme contamine le maître aussi bien que l’esclave. Il contamine même davantage le maître.

[Avant le christianisme] Nous avions plusieurs religions païennes : la germanique, la celtique, la grecque, la romaine [et la slave ! – Arj.]. La racine était la même…