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XII

L’APPEL DE LA FIN

Et toi, divine Mort, où tout rentre et s’efface,
Accueille tes enfants dans ton sein étoilé,
Affranchis-nous du Temps, du Nombre et de l’Espace,
Et rends-nous le repos que le vie a troublé
.”
Leconte de Lisle. (“Dies Irae” : “Poèmes Antiques).

Il convient de répéter — et d’insister sur le fait — qu’en même temps que les grands félins, vrais chefs-d’œuvres de la Création, que les éléphants et autres nobles herbivores, et que les saintes forêts elles-mêmes, le pullulement de l’homme menace de mort (lente, mais certaine) les plus belles et les plus douées des races humaines, en particulier celle qui nous intéresse avant toute autre : notre propre race aryenne. Cela est inévitable, à moins d’une intervention en sens contraire, et à temps, dirigée par des législateurs, et appuyée s’il le faut, par la force. Cela est inévitable, dis-je, pour la simple raison que les races inférieures sont, par nature, nettement plus prolifiques que les autres. (Il en est de même chez les différentes espèces de mammifères à quatre pattes : les souris et les rats se multiplient combien plus vite que les lions et les tigres !).

Il est clair qu’une élite raciale ne peut subsister qu’à la condition de garder son sang pur. Et il est clair qu’elle ne peut, même alors, continuer de jouer son rôle naturel, qui est de commander, tant sur le plan politique que dans les autres domaines, que si elle s’insère dans une civilisation qui, à l’encontre des Démocraties d’aujourd’hui, aussi bien “populaires” que ploutocratiques, rejette toute idée de priorité à accorder au plus grand nombre. Dès que l’on accepte le principe du suffrage universel : — un homme ; une voix quel que soit l’homme ; — dès que l’on attribue à tout homme (de n’importe quelle race, serait-ce de la moins belle et de la moins douée, et même de n’importe quel niveau de dégradation personnelle), une “valeur”

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immense, supérieure, du seul fait qu’il est “un homme”, à celle de l’animal ou de l’arbre le plus noble, on met l’élite humaine en danger. Et la menace d’impuissance, de détérioration, et finalement de mort, qu’on fait ainsi peser sur elle, est d’autant plus redoutable, et plus imminente, que les techniques sanitaires préventives empêchent plus effectivement la mortalité infantile et les épidémies de toutes sortes de lever leur tribut sur les faibles de toute race, et de tenir en échec la tendance des races inférieures à pulluler à la cadence des rongeurs. Car si rien n’est fait pour ralentir à tout prix le rythme de reproduction de ces races-là, et si, par ailleurs, on leur impose ou permet un minimum d’instruction de plus en plus élevé, ce seront automatiquement elles qui auront le dernier mot à dire, dans un monde régi par “la majorité” des humains — elles, ou plutôt quelques démagogues sans race et sans foi, habiles à les manipuler, et, derrière ceux-ci, — le Juif international. Car il est, lui, l’éternel ennemi de tout racisme, (sauf du sien) — capable de susciter ou de supprimer à prix d’or, les démagogies les plus diverses.

Aux Indes, ce processus suit son cours depuis des décades déjà, voire depuis un siècle ; depuis le moment où eux-mêmes victimes de la croyance mensongère en la “valeur de tout homme”, les Britanniques se sont cru en devoir non seulement d’indianiser leurs services administratifs, mais de les indianiser par le bas, en donnant de plus en plus d’avantages aux castes (c’est-à-dire, aux races) inférieures des Indes, aux dépens des, castes aryennes. Ce sont eux, les Anglais, et eux seuls, — je n’ai cessé de le répéter, — qui sont directement responsables de la décadence accélérée de ce vaste pays, non pour l’avoir “exploité” à outrance, économiquement, mais pour avoir insufflé à ceux qui allaient devenir ses chefs effectifs, leurs idées démocratiques et humanitaires.

Ils en sont responsables de deux façons. D’abord, ils ont installé partout leurs hôpitaux et leurs dispensaires, leurs facultés ; et leurs laboratoires de recherches médicales. Ils ont inauguré, sur une vaste échelle, le combat contre les épidémies et surtout contre la mortalité infantile — contre l’élimination rapide des faibles — et ont, par tous les moyens, incité les Indiens à le continuer après leur départ. Et puis, tandis qu’en conséquence de ceci, la population a augmenté dans des proportions effrayantes (elle double tous les trente ans !) ils ont appliqué

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à ses masses énormes — de races différentes, mais, en majorité croissante, de races inférieures, — ces mêmes principes démocratiques qui n’ont cessé d’infecter l’Europe depuis 1789. Ils ont formé à leur école les Indiens (Hindous de toutes castes mais, de plus en plus, de basses1 castes ; Mahométans, Chrétiens) auxquels ils ont ensuite, d’abord sous leur égide coloniale, puis sans restrictions, dès l’“indépendance” qui a suivi leur départ, transmis le fardeau du pouvoir. Ils ont introduit — imposé — le suffrage universel ; donné, en tant qu’électeur, la même importance, (si petite soit-elle) au sauvage Kouki de l’Assam, au Naga, au Santal, au Gund, et au Brahmane au teint le plus clair, aux traits réguliers, frère de sang des meilleurs Européens, et plus cultivé que beaucoup d’entre eux. Ils ont choisi, pour leur succéder, des Indiens — éduqués à leur école, — psychologiquement morts à l’esprit raciste de la Tradition hindoue, et sûrs de continuer leur œuvre de désintégration.

Ces Indiens-là font maintenant l’impossible pour la promotion des masses de races inférieures, toujours plus compactes, plus grouillantes, plus envahissantes grâce au recul de la mortalité. Ils ont mis sur pied une législation qui donne partout, d’emblée, le plus grand nombre de postes aux ressortissants de ces masses, dès qu’ils ont assimilé un minimum d’alphabétisme. Il en résulte une pagaille généralisée ; une incroyable incompétence à tous les échelons : — un télégramme “express” expédié de Delhi, met quatre jours pour parvenir à Jammu ; les autobus de Delhi partent à la convenance de leur conducteur, et arrivent quand ils peuvent, etc, etc. Il en découle aussi la corruption à tous les degrés, dans tous les services. Mais cela importe peu. L’essentiel est qu’on dit, maintenant, à l’étranger, “l’Inde”, au lieu de dire “les Indes”, et qu’ainsi est née l’illusion d’une “nation” indienne. L’essentiel est que cette “nation”, ou plutôt cet Etat, que l’esprit des Britanniques dégénérés, enjuivés, humanitaires et pacifistes, continue en fait de régir, est une Démocratie et, qui plus est, une Démocratie “séculière” — sans religion officielle (car on refuse ce titre à l’Hindouisme immémorial), voire contre toute religion traditionnelle, à la manière de la France d’Emile Combes ; un Etat dans lequel, certains osent l’espérer, le culte de la Science et de l’Humanité — de la Science


1. Grâce au “Communal Award”, dont j’ai parlé plus haut, Page 37.

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appliquée au bien-être et au “bonheur” de “tous les hommes” — remplacera de plus en plus le culte des Dieux antiques, selon le rêve suranné d’Auguste Comte. L’essentiel est que cet Etat est une Démocratie multiraciale, dans laquelle toutes les nuances d’humanité inférieure sont en révolte ouverte ou larvée, bruyante ou silencieuse, contre les quelques millions de Brahmanes et de Kshattriyas, — même contre ceux d’entre eux (comme c’est le cas de tant de Brahmanes du Sud) aux ancêtres desquels les privilèges et honneurs de la caste ont originellement été accordés à cause de leurs mérites extraordinaires, sans qu’ils aient été de race aryenne.

Il est heureux qu’aux Indes les masses soient profondément conservatrices, et douées d’une force d’inertie peu commune. Il n’est pas impossible que, par pure indifférence, et sans même vaguement se rendre compte de ce qu’elles font, elles ne résistent avec succès à toutes les pressions exercées sur efles pour les arracher à la Tradition, ou à ce qu’elles en ont su retenir. Elles résisteront peut-être même à l’alphabétisme, — je veux dire aux effets néfastes que celui-ci a si souvent eu sur des populations confiantes et crédules, de civilisation traditionnelle. Elles ne perdront pas forcément foi en leurs Dieux et en tout ce qui, dans leur façon de vivre, leur semble les rattacher de près ou de loin, à l’ordre divin. J’ai, au cours de ces pages, fait allusion au culte de Viswakarma tel que je l’ai vu pratiquer en 1958 par les ouvriers d’usine de Joda, en Orissa. Il n’est pas impossible que, pendant longtemps encore, voire jusqu’à la fin de cet Age Sombre, — et pas seulement à Joda mais dans les grandes agglomérations de plus en plus industrialisées, — les “masses travailleuses” des Indes ne continuent de décorer rituellement de fleurs écarlates — une fois l’an, en l’honneur de l’Ouvrier cosmique, — les monstres d’acier aux rouages compliqués, qui leur aident à “produire” toujours davantage. Aucun Gouvernement, apparemment, n’y ferait objection.

D’ailleurs, les objections governemientales dérangent peu les masses indiennes, même ouvrières (et à plus forte raison rurales). L’un des premiers gestes du premier Gouvernement de l’“Inde indépendante” fut de “supprimer le système des castes” et d’ouvrir les temples aux intouchables, qu’il est de bon ton d’appeler, selon l’expression inventée par Gandhi, “Harijans” ou “Gens de Dieu” — comme si tous les vivants ne participaient

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pas, plus ou moins, à la divinité de la Réalité en soi, dans l’optique hindoue du monde.

Toutefois, depuis mon retour aux Indes en Juin 1971, je ne me suis pas aperçue que, dans l’ensemble, la caste ait moins de sens aux yeux des Hindous et moins d’importance dans leur vie qu’il y a quarante ans. Il suffit, pour s’en convaincre, d’ouvrir n’importe quel grand ou petit quotidien et d’y lire les annonces matrimoniales. On y trouve, à longueur de pages, des phrases comme celle-ci : “Demande jeune homme Agarwala” (il s’agit là d’une sous-caste des Vaishyas, répandue dans les Provinces Unies) “pour belle jeune fille de dix-sept ans, de la même sous-caste ; bonne ménagère et bien dotée,” ou bien “Demande jeune fille de Brahmane Saraswati” (c’est là une sous-caste des Brahmanes du Maharashtra), “pour jeune homme de la même sous-caste, revenu d’Europe, avec brillante situation d’avenir. Désirerait dot en rapport,” ou bien encore : “Demande fille de Brahmane, de la sous-caste de Chitpavan” (encore une communauté du Maharashtra) “Jeune, jolie, de santé robuste et de teint clair, versée dans les arts domestiques, pour jeune Brahmane de la même communauté, de belle prestance et de teint clair, avec emploi d’avenir. La dot peut être minime, si la fille est belle, de teint clair ; et si elle sort d’une famille orthodoxe” (c’est-à-dire fidèle à la tradition). Ne dirait-on pas qu’en particulier l’auteur de cette dernière annonce est “l’un des nôtres” ? Et cependant il a écrit simplement en tant qu’Hindou profondément attaché à son antique tradition. Mais il est vrai que la Tradition est la même. Ce Brahmane de 1971 a, sans le savoir, la nostalgie de l’immémoriale Hyperborée. Et il y en a, aux Indes, des millions comme lui.

Des annonces, pareilles à celles que je viens de citer, couvrent des pages entières. On trouve aussi, bien sûr, de temps en temps, la demande de quelque père (ou frère) aux idées “larges” (c’est-à-dire fortement influencées par la propagande étrangère) dans laquelle il est spécifié que “peu importe la caste”. Il y avait déjà il y a quarante ans de telles annonces — une sur cent — dans les quotidiens des grandes villes. Elles émanaient, pour la plupart, de “Brahmosamajis”. La mentalité qu’elles reflètent est inconnue dans les villages des Indes, où vivent les quatre-vingt-quinze centièmes de la population.

Quant à l’immense masse des “Harijans,” le Gouvernement

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a beau lui ouvrir toute grandes les portes des temples, elle n’a cure d’y entrer. Elle sait que cela est contraire à la coutume, et que coutume est sacrée, alors que le Gouvernement ne l’est point. Elle continue de se tenir à l’écart comme par le passé.

Malgré tout, le poison de l’anti-Tradition, le virus d’une mentalité nouvelle, anti-raciste, et avant tout anti-aryenne, — contraire à celle qui a régi la vie des Hindous pendant soixante siècles, — a été injecté dans l’âme d’un nombre croissant de jeunes des deux sexes et de toutes les castes. Il y a été injecté déjà du temps des Anglais, et, comme je l’ai si souvent répété, par les Anglais eux-mêmes, par leurs professeurs comme par leurs missionnaires, — ou par les Juifs de hauts degrés de Maçonnerie qui agissaient derrière eux et par eux, le plus souvent à leur insu. Il se peut que la civilisation hindoue lui résiste jusqu’à la fin même de ce dernier âge de notre Cycle. Il se peut qu’à la longue, elle cesse de lui résister, et succombe. Tout dépendra du temps que notre cycle doit encore durer, — et surtout, de la rapidité de pullulement des castes hindoues non-aryennes. La révolte de celles-ci1, qui se fait aujourd’hui partout sentir chez leurs membres instruits, est, et ne peut demeurer, dans une “démocratie” multiraciale, que directement proportionnelle à leur accroissement numérique, c’est-à-dire au succès des mesures d’hygiène préventive, et de thérapie, qui favorisent celui-ci. Le Gouvernement indien actuel, aux vues profondément anthropocentriques, héritées de l’Occident humanitaire, sinon chrétien, ne peut que continuer à appliquer de telles mesures, dont la suppression pure et simple lui paraîtrait “monstrueuse”.

L’Aryen indien, certes, subsistera aux Indes. Mais il y aura (comme l’Aryen d’ailleurs, partout où se multiplient à ses côtés des populations de race inférieure, jouissant de “droits” égaux aux siens), de moins en moins de pouvoir. Le système démocratique, s’il n’est, à temps, brisé par la violence, l’empêchera d’agir, voire de s’affirmer par la parole et par le livre.

Il faudrait donc que, dans un immense et irrésistible élan


1. Révolte qui a pris corps, en particulier, dans le Sud des Indes, avec la lutte du “D.M.R.” — Dravida Munetra Khazgham — contre les Brahmanes, la culture Sanskrite, le culte de Rama (le héros aryen déifié), et, en général, contre tout ce qui, dans la vie et les institutions, rappelle la présence aryenne.

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contre le courant de l’Age Sombre, les Indes répudient et la démocratie et l’anthropocentrisme, et se remettent à vivre dans l’atmosphère de l’antique racisme des castes hiérarchisées, — l’Aryen, Brahmane et Kshattriya, au sommet, ayant seul le pouvoir temporel et l’autorité spirituelle, celui-là tirant de celle-ci sa légitimité. Mais si, comme tout porte à le croire, la “vingt-cinquième heure” a vraiment sonné, personne, avant Kalki Lui-même, ne peut susciter et guider à bien un tel élan. Ce que notre Führer bien-aimé, Précurseur de Kalki, n’a pas réussi à faire au sein d’une majorité nordique, avec la collaboration de plus d’un million de combattants S.S., élite guerrière et mystique du monde, totalement dévouée à la cause aryenne, personne ne réussira à en faire où que ce soit l’équivalent ; personne, sauf Kalki, le dernier “homme contre le Temps”, qui doit clore ce cycle.

* * *

Et ce que je dis là du recul de l’Aryen n’est pas confiné aux Indes. C’est un fait observable dans tout pays de population multiraciale, dans lequel l’Etat s’oppose à la promotion des éléments ethniques supérieurs, au lieu de l’encourager à tout prix et par tous les moyens. C’est, en particulier, un fait évident dans tout pays à population multiraciale dans lequel l’Etat se cramponne au régime démocratique, où le pouvoir repose sur la majorité. C’est un fait qui, par un retour ironique des choses, menace de plus en plus de s’imposer en Grande Bretagne même, à mesure qu’une multitude croissante de non-Aryens de races les plus divetses, et de gens sans aucune race, en envahit (pacifiquement) le territoire, et y pullule.

Interdite de séjour en Angleterre depuis ma participation au camp hitlérien de Costwolds d’Août 1962, je ne puis, malheureusement donner ici le résultat d’observations personnelles toute récentes. Je puis toutefois affirmer que la situation créée, il y a neuf ans et plus, par la présence, sur le sol britannique, de presque deux millions d’Africains, de Jamaïcains et de Pakistanais, sans compter, bien entendu, celle des Juifs, accourus dès 1933, était déjà alarmante, sinon tragique. Et, d’après les échos que j’ai pu en avoir, elle n’a, depuis lors, fait qu’empirer, aucune mesure n’ayant été prise en vue de l’expulsion de tous ces éléments allogènes.

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On a bien, paraît-il, essayé — ou fait semblant d’essayer — d’exercer un contrôle quelque peu plus rigoureux sur l’entrée de ces sujets du Commonwealth en Angleterre. Mais là n’est pas la. solution du problème. Les non Aryens, et surtout les Africains et les Jamaïcains (ces derniers, originellement, eux aussi, Nègres d’Afrique), se multiplient à une cadence neuf fois plus rapide que l’Aryen moyen d’Europe. Il est donc clair qu’il ne suffirait sûrement pas d’en interdire absolument fût-ce toute nouvelle immigration, pour enrayer le danger qui menace la Grande Bretagne dans sa substance même.

En supposant que pas un seul non-Aryen, Nègre ou Juif, ou Soudra des Indes converti de plus ou moins longue date à l’Islam, (car c’est là, en général, ce qu’est un “Pakistani”) ne débarque ou n’atterrisse en Angleterre à partir d’aujourd’hui, même en vue d’un séjour temporaire, cela ne changerait pratiquement rien à la situation à la longue, c’est-à-dire à ce qui constitue déjà la tragédie du problème racial, dans le pays qui s’est follement donné pour mission de combattre par les armes le racisme hitlérien. Cela n’y changerait rien parce que, je le répète, les immigrants non-aryens qui sont déjà installés en Angleterre — qui y travaillent, qui y vivent avec leur famille, qui en ont acquis, pour la plupart, la citoyenneté, — se multiplient beaucoup plus vite que les Anglais ; et parce que les avantages, et en particulier les avantages médicaux, qui leur sont prodigués, ne font que favoriser leur accroissement démographique. Toute nouvelle immigration étant, supposons-le, interdite, la proportion numérique de la population aryenne à la population non-aryenne de Grande Bretagne au cours des prochaines décades, et à fortiori au cours des siècles à venir, n’en irait pas moins se modifiant en faveur des non-Aryens, et parmi ceux-ci, des Nègres : des gens qui se multiplient le plus vite.

Il faut aussi compter avec les inévitables mélanges de races, d’autant plus fréquents (et plus révoltants) qu’à la perversité grandissante des hommes et des femmes de l’Age Sombre avancé, il faut ajouter l’influence de toute une littérature destinée à éveiller et à entretenir une curiosité sexuelle morbide. Aujourd’hui, déjà hier ; il y a dix ans et plus, — il n’est (et n’était) pas rare de voir dans les rues de Londres quelque belle Anglaise blonde poussant devant elle, une voiture d’enfant dans laquelle reposent (ou reposaient) un ou parfois deux petits métisses eurafricains.

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On en voit (et voyait) jusque dans les petites villes. (J’en ai vu à Croydon, à Chettleham, et ailleurs). Il ne serait possible de mettre un point final à ces unions honteuses — contrenature — et à cette production de métisses, qu’en changeant de fond en comble la mentalité d’une jeunesse jusqu’ici de plus en plus endoctrinée d’antiracisme, tout en prenant des mesures radicales en vue de l’éloignement définitif, sinon de la suppression physique des indésirables actuels ou potentiels. Il faudrait, si on devait les garder en vie et utiliser leur travail, stériliser tous les métisses sans exception, ainsi que les femmes aryennes coupables de crime contre la race — car celles-ci, une fois imprégnées, ne fût-ce qu’une fois, par une semence, étrangère, ne sont plus sûres. On a connu des cas où l’enfant d’un mari fort acceptable ressemblait dangereusement à l’amant (inacceptable, lui) que sa mère avait quitté très longtemps avant sa conception. Et il faudrait obliger tous les Nègres, Juifs, et autres éléments non-aryens à quitter le territoire national, au moins à n’y vivre qu’à titre exceptionnel, et, dans ce cas, soumis à des lois et régulations qui les tiennent à leur place — telles les célèbres “Lois de Nuremberg” (du 15 Septembre 1935) qui protégeaient l’intégrité raciale des Allemands sous le Troisième Reich.

Mais pour que cela fût possible, il faudrait que la Grande Bretagne eût un Gouvernement dictatorial du même type que celui de l’Allemagne de 1935, et inspiré comme lui par l’antique foi en l’excellence de la pureté du sang. Peut-elle jamais, espérer en avoir un ?

Un tel Gouvernement a pu, outre Rhin, en 1933, arriver au pouvoir “par la voie légale”, c’est-à-dire “démocratiquement”, en s’appuyant sur une majorité d’électeurs (et quelle majorité !) au suffrage universel. Il l’a pu parce que le peuple allemand, sans avoir l’homogénéité raciale que rêvait le Führer, avait au moins une unité biologique suffisante pour sentir son intérêt lié à celui du sang aryen. Si rien n’est fait, — et fait à brève échéance, — pour enlever aux non-Aryens de Grande Bretagne toute participation aux affaires publiques, il est clair que, vu leur nombre, qui monte en flèche, ceux-ci joueront un rôle de plus en plus décisif dans la politique intérieure et extérieure du pays, et dans sa vie culturelle. (Le théâtre, le cinéma et la télévision semblent déjà être, et depuis longtemps, devenus la

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“chasse réservée” des Juifs, sans l’approbation desquels rien ne s’y joue).

Les Aryens devront finalement abdiquer la position de commandement que les vertus, inhérentes à leur race, avaient donnée à leurs pères, au temps où la démocratie ne se concevait qu’entre égaux, et où il n’y avait ni Nègres ni Juifs en Angleterre1. Ils pourront, certes, demeurer purs de sang. Et encore faudra-til, pour cela, qu’ils prennent grand soin que l’esprit de leurs enfants ne soit pas contaminé par l’influence de plus en plus lancinante de l’école multiraciale, de la radio, de la télévision, du cinéma, de la presse, des livres, (en particulier des manuels scolaires), en un mot, de tous les moyens de diffusion que la majorité, hostile à tout “orgueil racial”, aura de plus en plus fermement pris en main. Ce qui est certain, c’est que leur nombre diminuera de plus en plus, et surtout diminuera en proportion de celui des hommes d’autres races qui s’appelleront alors, sans y avoir aucun droit, “le peuple anglais”, (comme tant d’Indiens de nos jours, Dravidiens, voire métissés d’aborigènes qui, sans y avoir davantage droit, se targuent de faire partie de l’“Aryajati” — de la race aryenne, celle de l’élite biologique de leur pays).

Finalement, dans quelques siècles, ils seront cent mille, cinquante mille, vingt mille, dispersés sur toute la surface des Iles Britanniques, alors surpeuplées de métisses de différentes teintes. Ils seront noyés dans quelque cent ou deux cents millions de robots à peau généralement sombre, aux traits les plus variés, termitière dirigée par l’intelligence diabolique de quelques technocrates juifs. Ils seront, dans cette termitière, les seules créatures dignes du nom d’“hommes” au sens où nous l’emploierions. Mais le monde d’alors n’aura que faire de telles créatures.

Peut-être cultiveront-ils en eux une conscience aryenne tardivement éveillée. Peut-être s’arrangeront-ils, malgré les distances, pour se réunir de temps en temps, par petits groupes, et s’entretenir avec nostalgie d’ “old England” de la “vieille Angleterre”, désormais plus morte que l’Athènes de Périclès. Peut-être, au cours de quelqu’une de ces pitoyables réunions, — à l’occasion de quelqu’anniversaire historique, — se lèvera-t-il un


1. Il n’y a eu aucun Juif en Angleterre, de 1290 — date à laquelle le roi Edouard Ier les a expulsés, — jusqu’au milieu du XVIIème siècle, lorsque Cromwell, qui devait des sommes énormes à leurs banquiers, les rappela.

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homme à la fois bien informé et doué d’intuition, qui exposera à ses frères de race les causes lointaines et profondes de leur abaissement. “Voici”, leur dira-t-il sans doute, “nous payons le prix de la folie de nos pères du dix-neuvième et du vingtième siècles; de ceux qui, dans ce qui fut autrefois notre Empire, ont encouragé la propagande des missonnaires chrétiens, la vaccination obligatoire, et l’adhérence des “lettrés” aux principes démocratiques ; de ceux, surtout, qui, en outre, ont obstinément refusé la main que leur tendait sincèrement le plus grand de tous les Européens : Adolf Hitler ; de ceux qui, en réponse à son offre réitérée d’alliance et à sa promesse de nous laisser la domination des mers, ont déchaîné contre lui la Seconde Guerre mondiale, noyé son pays sous un déluge de phosphore et de feu, et brûlé vifs près de cinq millions de ses compatriotes, femmes et enfants, sous les décombres embrasés ou dans les abris où l’asphalte liquéfiée des rues pénétrait en coulées ardentes. Nous payons le prix des crimes des sieurs Churchill et consorts et de tous ceux qui ont cru en eux et combattu l’Allemagne nationale-socialiste, notre sœur, défenderesse de notre race commune. Ces hommes, direz-vous, étaient de bonne foi, mais avaient la vue courte. C’est possible. Mais cela ne les excuse pas devant l’histoire. La bêtise est elle-même un crime, quand l’intérêt de la nation, et surtout de la race, est en jeu. On ne peut pas faire ce que nos pères ont fait, — à leur honte et à la nôtre, — et échapper au châtiment !”

Le châtiment, ce sera de savoir premier ministre de Grande Bretagne quelque Chrétien aux cheveux laineux, à la face simiesque, — descendant d’immigrants d’Afrique équatoriale annoblis pour “services rendus”, et peut-être prénommé Winston, en souvenir du fossoyeur de l’ex-Empire britannique. Le châtiment, ce sera de vivre au milieu d’une Angleterre brunâtre et camuse — elle aussi, en grande partie au moins, aux cheveux laineux, — dont les anciens habitants, les habitants légitimes, les Aryens, tant Normands que Saxons ou Celtes, compteront aussi peu que les Amérindiens des réserves comptent aujourd’hui aux U.S.A.

Alors, peut-être, des groupes de vrais Anglais, plus obstinés que les autres dans leur rancœur de vaincus et de trahis, plus combattifs sinon moins désespérés, brûleront-ils, tous les 8 Mai, quelqu’effigie de Churchill, grotesque à dessein, sa grosse figure

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bouffie et lippue munie du légendaire cigare, et barbouillée comme celle d’un clown ; son gros ventre bourré de poudre. Le 8 Mai sera, en effet, enfin reconnu anniversaire de la honte de l’Angleterre autant que du malheur de la “Nation sœur”, autrefois haie, depuis lors adorée avec toute la passion qui accompagne un remord qu’on sait inutile. Peut-être ces mêmes Anglais, et d’autres, rendront-ils un culte public à Adolf Hitler, le Sauveur que leurs ancêtres d’hier ont rejeté et que leurs ancêtres d’aujourd’hui — nos contemporains — insultent encore. Peut-être y aura-t-il, parmi les Aryens de moins en moins nombreux du monde entier, une minorité militante, sereine, presqu’heureuse dans, son inébranlable, fidélité, qui lui rendra un culte — en attendant de devenir (elle ou sa descendance) la garde de corps du Vengeur qu’il faisait pressentir, mais qu’il n’était pas : Kalki.

Mais tous les tardifs repentirs, et toutes les dévotions rétrospectives, resteront sans effet, tant en Europe que chez les minorités aryennes d’autres pays, en particulier d’une Amérique de plus en plus enjuivée et négrifnée. Rien ne pourra arracher la plus jeune des races nobles de l’humanité au sort qui lui doit échoir en conséquence des crimes commis ou tolérés par trop de ses représentants, sous l’influence d’un anthropocentrisme de mauvais aloi. Ces forfaits seront suivis de “chocs en retour”, lentement sans doute, mais d’autant plus irrésistiblement que ceux qui les ont commis ou tolérés étaient plus responsables (ou auraient dû l’être) tout en étant moins détachés, plus centrés sur eux-mêmes et sur leurs notions bornées, que sur “l’Univers” — le Cosmos et l’Essence du Cosmos. Il y en a de toutes sortes, dont le salaire s’accumule depuis des millénaires crimes contre toutes les aristocraties animales, des puissants bisons aux daims pleins de grâce, des grands félins aux vulgaires chats, tigres en miniature ; crimes contre la forêt massacrée ; contre l’impassible mer, souillée de toutes les immondices de l’industrie envahissante ; crimes contre toutes les aristocraties humaines, en particulier contre la race aryenne elle-même — contre les Germains en Europe ; contre les plus purs Aryas des Indes, en Asie, au nom du Christ ou des “valeurs” chrétiennes ; au nom de la Démocratie ou du Marxisme ; toujours au nom de quelque foi ou philosophie inventée et diffusée par des Juifs.

Il est déjà trop tard de regretter le passé. Il fallait y penser

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avant la Seconde Guerre mondiale, — et ne pas déchaîner celle-ci ! — avant l’industrialisation à outrance de l’Occident, puis du monde ; avant le massacre intensifié des forêts et des fauves, et toutes les horreurs commises ou permises, sur la bête, toujours innocente ; sur la bête, incapable d’être “pour” ou “contre” quelqu’idéologie que ce soit — au nom de l’intérêt de l’homme, ou de son bien-être (ou simplement de son amusement). Il fallait y penser avant la progression irrésistible — la progression géométrique — du pullulement du mammifère à deux pattes aux dépens de sa qualité, source ultime de tous les maux et de toutes les dégradations.

Il est trop tard aujourd’hui déjà, sans parler du temps où la dégénérescence de l’homme, sous le règne généralisé du Chandala, sera un fait accompli. Il n’y a, pour l’élite, que peu de choses à faire. Il n’y a qu’à garder, contre vents et marées, sa foi aux valeurs éternelles, non-humaines ; qu’à maudire ces hommes que les Puissances de l’abîme ont choisis comme instruments de leur victoire inévitable et, de toutes ses forces, de toute sa soif de beauté et de justice, à appeler Kalki, le dernier héros “contre le Temps”, le Vengeur de tous Ses précurseurs glorieux ; Celui qui doit réussir là où ils ont tous échoué, et amener la fin de cet Age sombre.

Il n’y a, toutes les fois qu’on passe à travers une campagne surpeuplée, où des maisons vite bâties et des champs destinés à nourrir la multitude humaine, s’étendent indéfiniment à la place des forêts abattues, qu’à essayer de se mettre en contact avec le Principe impassible et caché de l’action et de la réaction, et à prier intensément : “Rendez, ô patient Seigneur, la terre à la jungle, et à ses anciens rois ! Traitez l’homme, individuellement et collectivement, comme il les a traités et les traite encore !”

* * *

On m’objectera que je suis injuste envers les élites humaines, créatrices de culture. On me fera remarquer que sans un certain empiétement sur la jungle, la savane ou la forêt, donc sans restriction du domaine naturel des fauves, il n’y aurait jamais eu ni villes ni monuments, ni tout ce qu’on englobe sous le nom de “civilisation”, — les arts étant tous plus ou moins liés les uns aux autres, ainsi qu’à certaines techniques fondamentales.

Cela est vrai, et nul ne saurait le nier. Ou plutôt, cela

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était vrai, du temps où l’on pouvait encore penser qu’il valait la peine d’abattre quelques arbres pour ériger, au sommet d’un promontoire, ou sur quelqu’autre “haut lieu”, un temple parfait, — ou pour construire, au milieu d’une plaine, une ou plusieurs pyramides au symbolisme puissant, dont les mesures correspondaient à celles mêmes de la Terre, sinon du système solaire. Cela était vrai du temps où, partie intégrante de la Nature, l’homme ne s’était pas encore dressé contre elle, dans le risible orgueil de ses avantages sur les autres espèces vivantes ; du temps où, dans les meilleures sociétés, qui étaient toutes plus ou moins des sociétés traditionnelles, les esprits les plus éminents, loin de s’exalter, comme Francis Bacon ou Descartes, à l’idée de la “domination de l’homme” sur l’Univers, ne rêvaient que d’exprimer allégoriquement, dans l’œuvre taillée, peinte, chantée ou écrite, ou par le son rythmé et le danse, leur connaissance intuitive des vérités cosmiques, — leur vision de l’éternel.

Alors, la création humaine, — d’ailleurs, toujours contenue — dans certaines limites, — s’insérait harmonieusement dans le milieu naturel. Elle ne l’abîmait pas; ne le désécrait pas. Il ne pouvait en être autrement, étant donné qu’alors, n’était tenu pour “art” que ce que René Guénon appelle “l’art objectif”, c’est-à-dire l’œuvre dont les normes sont directement liées à la connaissance que l’artiste possède des normes de l’Univers visible et invisible, humain et non-humain. Ainsi sont nés les colosses de Tiahuanaco, les pyramides d’Egypte et d’Amérique, les temples grecs, hindous ou japonais, les peintures préhistoriques ou relativement récentes, au fond des grottes : — Altamira, Lascaux, Ajanta, — les cathédrales byzantines, romanes ou gothiques, les grandes mosquées du monde ; et toute la musique sacrée ou initiatique, de l’Antiquité à Bach et à Wagner; et les danses sacrées des Indes et du monde entier. Rien de tout cela n’enlève au milieu natal son âme, — au contraire ; tout l’exprime, le traduit dans le langage de l’éternel ; le complète en l’y rattachant.

Mais tout cela, c’était hier ; c’était surtout autrefois. Cela date d’avant, — et, en général, de longtemps avant — l’apparition de l’homme-insecte et d’avant sa soudaine multiplication en propression non plus arithmétique mais géométrique, résultat des techniques de protection des faibles.

Je le répète : qualité et quantité s’excluent mutuellement.

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Les gens dont le nombre s’accroît en progression géométrique, — doublant, et dans certains pays, triplant, tous les trente ans, — ne peuvent que ruiner la terre, le paysage, et le sol lui-même, auquel ils s’agrippent comme des sangsues. Il leur faut absolument des habitations : n’importe lesquelles ; des habitations vite construites, et coûtant le moins possible ; laides, — cela n’entre pas en ligne de compte, pourvu que, dans les pays techniquement avancés, elles présentent de plus en plus de confort ; qu’elles permettent une vie de plus en plus automatique. Dans les autres pays, il suffira qu’elles s’alignent, toute semblables, bâties en série, sur l’emplacement des forêts déracinées. La tôle ondulée, brûlante, y remplacera le chaume frais. Et des fragments de bidons rouillés, grossièrement fixés ensemble, en formeront les parois, au lieu des feuilles de palmiers, devenues plus rares. Ainsi ces repaires au rabais ne valent, certes, ni les plus primitives cases africaines ou océaniennes, ni les antiques cavernes. Mais ils présentent l’avantage que leur fabrication peut aller de pair avec la cadence du pullulement humain.

Quant à l’œuvre d’art, reflet visible de l’éternel, destiné à durer des millénaires, — la pyramide, le tombeau, le temple ou le colosse dégagé du roc vif, ou dressé comme un hymne de pierre au milieu de la plaine ou au haut d’un escarpement, — il n’en est plus question depuis longtemps. L’homme ne bâtit plus sous la direction des sages, pour donner corps à une vérité inexprimable par des mots, mais sous celle d’entrepreneurs avides de gain rapide, — peut-être sous celle de l’Etat, ami des masses, — pour loger le plus grand nombre possible de gens et de n’importe quels gens. Le paysage est sacrifié, la forêt, arrachée, et ses habitants, — les fauves, les reptiles, les oiseaux, — repoussés là où ils ne peuvent plus vivre, ou carrément tués. L’homme, autrefois partie intégrante de la Nature (et quelquefois son couronnement) est devenu le bourreau de toute beauté, l’ennemi de la Mère universelle, le cancer de la planète.

Même les races supérieures ne créent plus de symboles. Elles ont remplacé, ou remplacent de plus en plus, les temples et les cathédrales par des usines et des centres de recherches médicales. Et elles “décorent” leurs places publiques de caricatures en ciment ou en fil de fer. La musique qu’aiment leurs jeunes, celle qu’ils laissent s’épandre à longueur de

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journées de leurs transistors, comme fond sonore de toutes leurs activités, de tous leurs discours, de tout ce qui peut leur rester de pensée, est une mauvaise imitation de musique nègre.

Sans doute, la dernière grande création aryenne collective d’Occident est-elle celle qu’avait ébauchée le Troisième Reich allemand, avec les architectes de la nouvelle Chancellerie et du Stade de Nuremberg, avec les sculpteurs Arno Brecker et Kolbe, et les artistes interprètes de Wagner, — en particulier, l’extraordinaire chef d’orchestre Fürtwangler. Elle fut le résultat d’un élan prodigieux de toute l’Allemagne, sous l’inspiration du suprême Artiste, — Adolf Hitler, — à contre-courant de la décadence mondiale. Cet élan a été brusquement interrompu, au bout de six ans à peine, par la déclaration de guerre de l’Angleterre à l’Allemagne, immédiatement suivie de la coalition de haine que l’on connaît, sous la direction ouverte ou subtile des Juifs.

Tout ce que l’Occident non-allemand a produit récemment de vraiment grand, — en France, par exemple, l’œuvre d’un Robert Brasillach, d’un Henry de Montherlant, d’un Céline, d’un Benoîst-Méchin, d’un Saint-Loup, — a été, de près ou de loin, touché par l’esprit du Reich. Il y plane, d’ailleurs, d’un bout à l’autre, un pessimisme profond, comme une prescience de la mort inévitable ; du “déclin de l’Occident” qu’annonçait déjà Spengler.

Et l’Orient ne vaut pas mieux. Il vit sur son acquis de sagesse traditionnelle ; il accomplit ses rites immuables ; il cite ses Ecritures sacrées, dont le contenu est plus vieux que la préhistoire, puisqu’il est la Vérité elle-même — la Vérité non-humaine. Mais il ne semble pas avoir la force d’en tirer de quoi se régénérer de fond en comble. (C’est, je le rappelle, une minorité hindoue, aussi bien d’ailleurs qu’européenne, et une minorité sans influence politique, hélas, qui a compris quel lien éternel existe entre l’Hitlérisme et la Doctrine de l’action violente dans l’absolu détachement, telle que la prêche le Seigneur Krishna au guerrier aryen Arjuna, dans la Bhagawad-Gîta).

J’ai, par contre, maintenant, en 1971, trouvé aux Indes plus d’échos que jamais à l’expression de mon attente passionnée de l’avatar Kalki, et de la fin de l’Age Sombre. D’autres l’attendent comme moi, sans sentir, eux non plus, qu’il y ait quoi

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que ce soit à déplorer à la pensée de la fin de l’homme — exception faite des quelques-uns que la dernière Incarnation divine accueillera comme collaborateurs, les jugeant dignes d’ouvrir avec Elle l’Age d’Or du prochain Cycle.

Il n’y a, en effet, aucune raison de s’attrister à l’idée que les innombrables laideurs que nous voyons s’étaler partout, sur tous les continents, seront un jour définitivement balayées, avec ceux qui les ont produites, encouragées ou tolérées, et qui continuent sans arrêt d’en produire de nouvelles. Il n’y a même pas de quoi s’attrister à la crainte que les vieilles et belles créations humaines — les Pyramides de Gizeh, le Parthénon, les temples de l’Inde du Sud, Ellora, Angkor, la cathédrale de Chartres, — pourraient bien être balayées en même temps qu’elles, dans la colossale fureur de la Fin. Les laideurs que l’homme a accumulées, les désécrations de la Terre dont se sont rendues coupables, en ce siècle de déchéance universelle, même les meilleures races, neutralisent de loin tout ce que le génie des Anciens a produit de plus grand et de plus beau. Elles font oublier les taureaux ailés de Babylone et d’Assyrie, les frises des temples grecs et les mosaïques byzantines, et font pencher le fléau de la balance en faveur de la disparition de l’espèce humaine. D’ailleurs, les œuvres éternelles ne sont plus à leur place dans le monde d’aujourd’hui. On ne les voit même plus. Les horribles bâtisses de verre et d’acier, — “pour bureaux” — érigées récemment en plein centre d’Athènes, autour de la Plateia Syntagmatos1, cachent entièrement la vue de l’Acropole à quiconque se trouve sur cette place. Le cadre des villes de quatre mille ans est détruit. Le Lycabète, aux trois quarts dépouillé de sa belle forêt de pins, n’est plus le Lycabete aux yeux de ceux qui l’ont connu et aimé il y a cinquante ans.

Et il en va partout ainsi. C’est, — ou ce sera, demain, — à l’échelle planétaire, la réalisation du rêve sacrilège de Descartes et de tous les dévots de l’anthropocentrisme. C’est le triomphe de l’immense fourmilière humaine sur la savane, sur le désert, sur tous les espaces terrestres où l’homme supérieur pouvait encore être seul, et, à travers la beauté visible et le contact avec l’innocence de la Vie privée du mot, communier avec l’éternel.


1. “Place de la Constitution”.

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A quand la venue du Vengeur inévitable ? de Celui qui rétablira l’ordre, et remettra “chaque être à sa place” ?

Est-ce la dévotion que je lui porte qui me fait — et m’a toujours fait — tant aimer toutes les Forces qui dominent de très haut et semblent vouloir écraser cet insolent ver de terre qu’est l’homme ? Est-ce elle, en particulier, qui, en Avril 1947, m’a fait saluer la vue (et le rugissement souterrain !) de l’Hékla en pleine éruption comme on salue aux Indes les divinités dans les temples, et, dans une extase de joie, entonner en bengali l’hymne à Shiva : “Danseur de la Destruction, ô Roi de la Danse”1 ? Est-ce elle qui m’a poussée à marcher toute la nuit le long d’une des sept coulées de lave, sous un ciel d’un violet pâle, inondé de clair de lune, strié d’aurores boréales vertes frangées de pourpre, barré d’un long nuage noir de fumée volcanique — ciel contre lequel les cratères (il y en avait plusieurs) lançaient leurs jets de flammes et leurs quartiers de roc incandescents ? Est-ce elle qui, dans le grondement ininterrompu, jailli des entrailles de la terre qui tremblait, et parfois éclatait en soudaines bouches de feu, m’a fait reconnaître — la Syllabe sacrée “Aum !” — celle-là même que j’avais entendue, et que je devais entendre depuis, toujours avec adoration, sortir de la gueule des lions ?

Etait-ce la conscience plus ou moins obscure qu’ils étaient eux-mêmes de la race de Celui-qui-revient-d’âge-en-âge, et, comme Lui, défenseurs de la beauté de la Terre, — Vengeurs des Forts contre toutes les superstitions anthropocentriques et partant égalitaires, et en particulier, contre le Christianisme, alors nouvellement imposé aux fiers Germains ; — était-ce cette conscience, dis-je, qui poussait les Vikings du Jütland, ancêtres de ma mère, à chanter leurs hymnes à Donner et à Thor, seuls au milieu du brouillard, sur la Mer du Nord en furie, joyeux d’entendre, dans les roulemenits du tonnerre, la réponse deus Dieux ?

Peut-être. Ce qui est certain, c’est que j’ai toujours été pour la Nature indomptée, — contre l’homme ; pour le lion et le tigre, contre le chasseur, parfois très laid et, de toute façon, si beau qu’il puisse être, moins beau qu’eux, qui vivent en marge de la décadence mondiale. Ce qui est certain, aussi, c’est que j’ai toujours été pour l’homme supérieur, pour le fort, le conquérant (à moins que, comme les envahisseurs européens du Nouveau


1. ????? [ligne en sanscrit]

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Monde1, il n’emploie sa force à répandre quelque doctrine de nivellement, justifiant tous les métissages) contre le pacifique, engourdi dans ses plaisirs ; contre le coupeur de cheveux en quatre ; et contre le “savant”, travaillant “pour l’humanité” aux dépens des bêtes innocentes ; toujours été pour le S.S., contre le Juif, et ses serviteurs plus méprisables que lui.

Il y a quarante ans, ou presque, que je suis venue aux Indes, chercher (faute de mieux) l’équivalent tropical de l’Europe aryenne et païenne, — de ce Monde antique, où régnait une tolérance éclairée, et le culte du Beau, synonyme du Vrai ; tirant son essence même du Vrai. J’y suis venue et restée ; j’en suis partie et j’y suis revenue, toujours en disciple d’Adolf Hitler, Visage moderne de Celui-qui-revient; toujours animée de l’esprit du “combat contre le Temps”, qu’il incarne, lui, avec tous ses prédécesseurs glorieux, et avec Kalki, le Vainqueur qui doit un jour lui succéder, et leur succéder.

Maintenant qu’il n’y a plus rien d’autre à faire, mes camarades, vivez avec moi l’attente ardente de la fin de cette humanité, qui nous a rejetés, notre Führer et nous. Elle ne vaut pas la peine qu’on la sauve. Qu’elle aille à tous les diables, ensevelie sous les ruines de ses hôpitaux, de ses laboratoires, de ses abattoirs et de ses “boîtes de nuit” !

Je vous cite les vers que Leconte de Lisle adresse à la Forêt vierge, brûlée, arrachée, déchiquetée par l’homme:

Les larmes et le sang arroseront ta cendre,
Et tu rejailliras de la nôtre, ô Forêt
!”

Ce sont pour moi des paroles de joie anticipée.

Je vous rappelle aussi les mots de Goebbels à l’heure de l’effondrement de ce Reich, pour lequel nous vivions : “Après, le déluge : nous !”

Il ne reste plus qu’à souhaiter, qu’à appeler de toutes nos forces “le Déluge” — la Fin ; qu’à nous rendre personnellement responsables de sa venue, en la souhaitant jour et nuit.

Je la désirerais, je l’appellerais, même si on me persuadait que pas un de nous — y compris moi, bien entendu ; y compris ceux que j’admire et aime le plus, — n’y survivrions. Le monde


1. Avec la diffusion du Christianisme, le métissage prit — en Américan latine surtout, — une extension sans précédent.

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est trop laid, sans ses Dieux véritables, — sans le sens du sacré au sein de la vie, — pour que les Forts n’aspirent pas à sa fin.

Mes camarades, joignez-vous à moi, et lançons à tous les échos, avec Wotan, le Chant de la Fin :

Eins will ich : das Ende ; das Ende !”

Le monde sans l’homme est, et de très loin, préférable, au monde dans lequel aucune élite humaine ne commandera plus. Le rugissement du lion s’y fera de nouveau partout entendre, au cours des nuits, sous le ciel resplendissant de clair de lune, ou sombre et plein d’astres. Et de nouveau les vivants y trembleront devant un Roi digne d’eux.




Recommencé (tant bien que mal) le 20 Avril 1969, à Montbrison (France), après la perte de son début — 80 pages d’un premier manuscript, impossibles à réécrire ; — continué à Athènes, de Septembre 1969 à août 1970, puis en Allemagne, puis à Ducey (Normandie) d’octobre 1970 à mai 1971, puis à Poona (Indes), ce livre fut achevé a New-Delhi, le 12 septembre 1971.